Des polypes de la trachée survenant après cicatrisation de la trachéotomie et nécessitant une nouvelle opération / par Edmond Petel.

  • Petel, Edmond.
Date:
1879
Catalogue details

Licence: Public Domain Mark

Credit: Des polypes de la trachée survenant après cicatrisation de la trachéotomie et nécessitant une nouvelle opération / par Edmond Petel. Source: Wellcome Collection.

Provider: This material has been provided by The Royal College of Surgeons of England. The original may be consulted at The Royal College of Surgeons of England.

    30/76 (page 32)
    c’est là l’accès; il ne survient pas subitement, mais gra- duellement; il cesse au bout de quelques instanls, alors que l’enfant respire plus rapidement, c’est-à-dire propor- tionne la fréquence et l'amplitude des mouvements respira- toires à l'étroitesse actuelle de son larynx, ou, ce qui revient au même, à la diminution de sa prise d’air. L’explication de l’accès de dyspnée nous semble donc se déduire tout na- turellement des faits : dans le sommeil la respiration se ra- lentit et s’affaiblit. Ce ralentissement et cet affaiblissement, tolérables à l’état sain, cessent de l’être quand le. larynx est rétréci par l’inflammation; alors en effet il faudrat que le malade compensât par la fréquence et la puissance de ses efforts respiratoires l’amoindrissement de sa prise d’air; mais nous venons de voir que pendant le sommeil c’est précisément l’inverse qui a lieu, de sorte que le petit malade doit manquer d’air, non seulement parce que son larynx est ? étréci, mais encore parce qu’il respire moins souvent et que ses inspirations sont plus faibles. Il ne tarde pas à éprouver le malaise qui accompagne le manque d’air, puis un commencement d’asphyxie ; c’estalors qu’il se réveille en sursaut affamé d’air et enproie au spasme, c’est- à-dire à la révolte tumultueuse des muscles du larynx et de tous les muscles inspirateurs; puis l’accès cesse et le malade restant éveillé, la respiration prend le degré de fré- quence et d’énergie nécessaire aux besoins de l’hématose. Si maintenant le malade se rendort, on peut voir la même série de phénomènes spasmodiques survenir à la suite du ralentissement et de l’affaiblissement qui surviennent de nouveau, par le fait du sommeil, dans l'acte respira- toire (1). » (1) Dict. Dechambre. Art. laryngite striduleuse, par Peter et Krisiia- ber, p. *601.