Thèse pour le doctorat en médecine : présentée et soutenue le 19 juin 1845, / par Alexis-Isidore-Hilaire Cordier, né à Ribemont (Aisne) ... Des palpitations du cœur.

  • Cordier, Alexis-Isidore-Hilaire.
Date:
1845
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Credit: Thèse pour le doctorat en médecine : présentée et soutenue le 19 juin 1845, / par Alexis-Isidore-Hilaire Cordier, né à Ribemont (Aisne) ... Des palpitations du cœur. Source: Wellcome Collection.

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    brine, si des hémorrhagies se produisent en divers points, il faudra prodiguer les toniques, quelques excitants, le raifort, le cochléaria, le suc de citron, etc.; il faudra aussi changer les mauvaises condi- tions hygiéniques au milieu desquelles l’affection s’est développée. Le traitement des palpitations symptomatiques d’une affection du co'ur est fondé sur le diagnostic exact de la maladie. F.n général, les grandes inflammations aiguës du cœur (péricardite et endocardite) réclament impérieusement le prompt et puissant secours des émissions sanguines générales et locales, du repos, de la diète, des boissons adoucissantes, rafraîchissantes, et des applications émollientes. Jusque dans ces derniers temps cette méthode n’a pas été mise en usage avec une suffisante énergie. «Si l’on compte, dit M. le professeur Bouillaud, trop peu de guérisons radicales et complètes de maladies du cœur, il est juste d’en faire peser la responsabilité presque tout entière sur la timidité avec laquelle les moyens ont été mis en œuvre. Il n’est pas de jour où, depuis quinze ans passés, je n’aie la triste occasion de constater de nouveaux effets de cette déplorable timidité, décorée du faux nom de prudence, qui, sans exagération, conduit lentement au tombeau une bonne partie du genre humain. Oui, j en conviens, les demi-moyens en médecine suffisent assez souvent pour empêcher la mort dans la première période des inflammations aiguës ; mais des milliers dé faits recueillis dans les hôpitaux, au bureau central ainsi que dans la ville, m’autorisent à poser en loi de l’expérience que la plupart de ces inflammati-ons ainsi mollement traitées passent à l é- tat chronique, et entraînent ces fatales lésions organiques dont les nombreuses et pâles victimes se rencontrent à chaque pas dans la carrière de la pratique. Huit ans passés d’une médecine hardie, c’est- à-dire véritablement prudente, m ont appris, ainsi qu a un très-grand nombre d’élèves et à plusieurs confrères éclairés et de bonne foi, le précieux secret de préserver de celte funeste terminaison la piesque totalité des individus affectés d’une inflammation aiguë non encore trop avancée. » ( Traité des maladies du cœur, t. 1 , p. 341.) Il n’est pas nécessaire de dire que les saignées tant générales que