Des névralgies congestives : thèse pour le doctorat en médecine présentée et soutenue le 17 juillet 1867 / par Dicran Péchedimaldji.

  • Péchedimaldji, Dicran S.
Date:
1867
Catalogue details

Licence: Public Domain Mark

Credit: Des névralgies congestives : thèse pour le doctorat en médecine présentée et soutenue le 17 juillet 1867 / par Dicran Péchedimaldji. Source: Wellcome Collection.

Provider: This material has been provided by The Royal College of Surgeons of England. The original may be consulted at The Royal College of Surgeons of England.

    25/44 (page 25)
    sa guérison ne saurait lui être totalement attribué, attendu que la maladie était combattue en même temps par des ventouses scarifiées et des compresses froides réitérées. I\ous n’avons pas, jusqu’ici, fait mention à dessein de l’adminis- tration de l’opium et de ses différents sels, si utiles et si usités dans certaines névralgies. Ce médicament, soit pris à l’intérieur, soit appliqué sur le derme dénudé, se trouve contre indiqué lorsque la névralgie est de nature congestive. Nous savons, en effet, que l’o- pium a pour effet physiologique de congestionner les tissus en dila- tant les capillaires. Or, dans le traitement des névralgies qui nous occupent, c’est précisément le contraire que nous devons chercher à obtenir. L’intensité même de la douleur n’est pas calmée par l’ad- ministration de 5 et 10 centigrammes d’extrait thébaïque. Partant de cette donnée physiologique, confirmée par l’expérience, M. Gu- bler a toujours fait usage des différents médicaments dont nous avons parlé plus haut, à l’exclusion de l’opium et de ses prépa- rations. Il n’en est pas de même des solanées vireuses. Le sulfate d’atro- pine en injection sous-cutanée a produit d’excellents résultats dans deux cas de névralgie congestive qui font le sujet des observa- tions 7 et 8. Dans le premier cas, à la suite de 20 gouttes d’injection, M. Gubler a noté, outre le malaise, la sécheresse de la gorge, le ténesme vésical et les troubles de la vue, une analgésie complète de la main, accompagnée d’une demi-paralysie. Le sens du goût a été perdu également. Rien de semblable, quant à ces deux derniers phé- nomènes, n’a été observé chez le second malade. Disons encore qu’on pourra chercher à calmer la douleur ou à la prévenir «par la compression de l’artère qui alimente les parties « endolories (Grisolle). » Le docteur L..., très-souvent sujet à ces névralgies congestives de la face, nous a assuré, qu’averti de l’inva- sion prochaine de l’accès par les battements exagérés des artères, le prévenait par une forte compression digitale exercée à la tempe.