Les procédés de laboratoire pour le diagnostic de la fièvre typhoïde : thèse présentée et publiquement soutenue devant la Faculté de médecine de Montpellier le 16 février 1903 / par Henri Bouisson.

  • Bouisson, Henri, 1876-
Date:
1903
Catalogue details

Licence: In copyright

Credit: Les procédés de laboratoire pour le diagnostic de la fièvre typhoïde : thèse présentée et publiquement soutenue devant la Faculté de médecine de Montpellier le 16 février 1903 / par Henri Bouisson. Source: Wellcome Collection.

Provider: This material has been provided by The Royal College of Surgeons of England. The original may be consulted at The Royal College of Surgeons of England.

    15/68 (page 15)
    Terrile(l) a constaté sa présence dans 40 pour 100 des cas et nous indique que l’époque de son apparition est très variable : dans un seul cas, pendant la première semaine, la plupart du temps pendant la convalescence. Neufeld (2) conlirme les recherches de ses devanciers. Sur 12 examens bactériologiques des urines, 3 seulement lui ont donné des résultats })ositifs. Dans ces 3 cas les bacilles apparaissent brusquement et en si grand nombre que les urines deviennent troubles; elles ont toujours con- servé leur acidité, et il n’a jamais trouvé d’albumine. Ce n’est qu’au cours du deuxième ou du troisième septénaire, et le plus souvent pendant la convalescence qu’il a pu obtenir des résultats, mais il a retrouvé encore des bacilles plusieurs mois après la maladie. Kübler (3) cite l’observation d’un malade dans les uri- nes duquel il n’a rencontré le bacille d’Eberth qu’un mois après le début de l’infection. La maladie débuta par des manifestations fébriles intenses suivies d’apyrexie com- plète, et des signes de bronchite catarrhale. Les selles n’avaient pas le caractère de la diarrhée typhique, pas de tuméfaction de la rate, pas de taches rosées ; dans les crachats on trouve le bacille de l’influenza.Le dix-septième jour, pour la première fois le séro-diagnostic et la diazo- réaction ont des résultats positifs. Un mois après le début au moment d’une période fébrile on décèle le bacille d’Eberth dans les urines. D’après ces différents résultats, nous voyons que la (1) Terrile. — Sulla presenza del bac. d’Eberth nell urina dei tifosi (Lavori di Cong. di med. int., 1899, 8“. Rorna 1900, 230-246). (2) Neufeld. — Elimination des bacilles d’Ëberth par les urines [Dent. med. Wocli., 1900, n°51). (3) Kübler. — Dent. Milit. Zeitsclir., 1900.