Anatomie pathologique du verrucome de Carrion / Edmundo E. Escomel.

  • Escomel, Edmundo, 1879-
Date:
1902
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Credit: Anatomie pathologique du verrucome de Carrion / Edmundo E. Escomel. Source: Wellcome Collection.

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    formation de la nuance bleue en verte (1) et que limitent les plus larges mailles (fig. 14-4), logeant à leur intérieur cinq, six cellules ou davantage, les autres plus grêles, paraissant plutôt provenir des premiers, limitent (fig. 415) dans l'intérieur de grandes mailles, les bords ou les parois de chaque cellule verruqueuse. Nous appellerons ceux-ci tout petits faisceaux ou faisceaux pri- mitifs (manojillos) ; ceux-là petits faisceaux ou faisceaux secon- daires (manojitos) et les plus gros trousseaux qui séparent un lobule verruqueux de son voisin, faisceaux tertiaires. Les faisceaux adultes préexistants se continuent sans interrup- tion avec ceux qui forment la trame du verrucome. Les mailles se mettent en rapport avec leurs voisines, s'anasto- mosent intimement, se compliquent de diverses façons et constituent (1) La coloration de la fig. 9, et que d'abord nous conseillons à cause de sa netteté, a été obtenue en apportant une modification légère aux procédés de triple coloration préconisés par Rainon y Gajal et Tamayo. Ramon y Cajal décrit aiusi son modus operandi : 1° Les coupes sont plongées pendant cinq à dix minutes dans une solu- tion saturée ou très concentrée de rouge Magenta (fucbsne rouge ordinaire). 2° Lavage rapide dans l'eau pour entraîner l'excès de couleur. 3° Cinq à dix minutes de coloration dans la solution que voici : eau saturée d'acide picrique 100 ; indigo-carmin 0,25. 4° Lavage rapide dans l'eau acidifiée (dans un vase en porcelaine rempli d'eau, on verse 2 ou 3 gouttes d'acide acétique) additionnée de quelques cristaux d'acide picrique. 5° Décoloration dans l'alcool absolu, jusqu'à ce que les coupes soient dégagées de l'excès de Magenta, ce qui sera reconnu par la couleur violette acquise par celles-ci. 6° Éclaircissement au xylol ou bergamote. 7° Montage au baume dissous dans le xylol. Tamayo a modifié la première partie de l'opération, en faisant remarquer, avec assez de justesse, que la solution saturée de Magenta détermine des précipita- tions qui ne disparaissent que grâce à une longue immersion dans l'alcool, laquelle peut aboutira la décoloration des noyaux. 11 emploie le Ziehl qui colorant d'abord les noyaux en rouge, teinte aussi les bactéries, mais malheureusement, il nous est fréquemment arrivé qu'au moment de l'aire la cinquième opération, d'après le procédé de Tamayo, l'alcool enlève la couleur des noyaux. Pour parer à ces inconvénients, voici comment nous proposons de modifier la première partie de la technique. 1° Les coupes sont plongées pendant 8 à 24 heures dans le carmin de Grena- dier, etc. L'avantage qui en résulte est que tous les noyaux sont énergiquement colorés (rouge vif ou rouge grisâtre), ils n'éprouvent pas la moindre altération, quelque long que soit leur séjour dans l'alcool absolu, et les préparations, une fois lutées à la paraffine, se conservent indéfiniment. 11 n'y a pas de précipitations qui puissent induire en erreur. Le tissu conjonctif adulte se colore en bleu verdàtre, la trame verruqueuse en vert clair ou vert feuille morte, le corps de Malpighi en rougeâtre, la couche cornée de l'épiderme en jaune, de même que la partie kéralinisée des cheveux. ESCOMEL. q