Contribution à l'étude de l'ostéo-sarcome du maxillaire supérieur chez les enfants : thèse présentée et publiquement soutenue à la Faculté de médecine de Montpellier le 1er février 1902 / par Paul Dauphin.

  • Dauphin, Paul, 1878-
Date:
1902
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Credit: Contribution à l'étude de l'ostéo-sarcome du maxillaire supérieur chez les enfants : thèse présentée et publiquement soutenue à la Faculté de médecine de Montpellier le 1er février 1902 / par Paul Dauphin. Source: Wellcome Collection.

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    tic: d’une part entre une tumeur et les maladies susceptibles de provoquer un accroissement de volume du maxillaire, d’autre part entre le sarcome et les autres variétés de tumeurs dont la localisation au maxillaire supérieur-a été observée. C’est ainsi que, chez l’entant, la tuberculose peut frapper d’emblée le maxillaire, avec, au début, un gonflement nota- ble de l’os et des parties molles, de la douleur spontanée et à la pression. Le diagnostic sera d autant plus incertain, du moins au début, s’il existe chez le malade des localisations bacillaires concomitantes. Observation VII - [Revue de Chirurgie, 18SI). M . Trélat présente à la Société de Chirurgie un enfant de 11 ans qui a subi une amputation de la cuisse pour tumeur blanche du genou, et la résection du maxillaire supérieur,et dont 1 état général est en voie d’amélioration rapide depuis ces opérations. l a résec- tion du maxillaire supérieur a été nécessitée par une énorme tumeur de cet os. L’examen delà pièce a démontré qu’il s’agissait d’une tumeur myéloïde, tumeur à myéloplaxes, née dans l’épaisseur de l’os, genre de tumeurs qu’il faut bien distinguer des tumeurs périostales, qui sont ordinairement des sarcomes fuso-cellulaires et qu’on désignait autrefois sous le nom d’épulis. Mais alors l’envahissement des parties molles et des tégu- ments, respectés par le sarcome, la formation d’abcès mul- tiples et l’élévation de la température, donneront bientôt à l’affection une physionomie clinique bien distincle de celle de l’ostéo-sarcome. Notons cependant, à ce propos, que l’évolution de ce dernier, ordinairement apyrétique, s’accom- pagnerait parfois, d’après Verneuil, d’une légère élévation de température. On éliminera-aussi l’aetinomycose, qui, très fréquente chez