Influence de la syphilis sur les maladies du système nerveux central ... / par Charles Chauvet.

  • Chauvet, Charles.
Date:
1880
Catalogue details

Licence: Public Domain Mark

Credit: Influence de la syphilis sur les maladies du système nerveux central ... / par Charles Chauvet. Source: Wellcome Collection.

    44/104 (page 40)
    spécifique? La question ne peut être résolue que par de nouvelles observations, mais nous pouvons dès aujourd'hui poser en fait que les myélites chroniques sont fréquentes chez les syphili- tiques, même en l'absence de tumeurs spinales.» Caizergues, dans sa thèse inaugurale sur les myélites syphili- tiques, décrit à propos des myélites diffuses aigu/is, subaiguës ou . chroniques, toutes les variétés que peut faire [naître la localisation anatomique. Il essaie de grouper les observations connues de syphilis médullaire autour des formes cliniques de myélites admises aujourd'hui. Dans une thèse plus récente, Julliard ne classe pas ainsi les myélites, mais après avoir constaté la pos- sibilité de coïncidence de myélites communes évoluant chez des syphilitiques, et l'existence de myélites véritablement syphi- litiques, il cherche à reconnaître anatomiquement et sympto- matiquement ces dernières. Passons en revue les faits les mieux observés, et essayons de répondre à cette question : La syphilis a-t-elle une influence sur Vétiologie des myélites ? Les manifestations de la syphilis peuvent coïncider avec les accidents secondaires, toutefois c'est Texception, comme Wal- demar Ta démontré par sa statistique. Le plus souvent ce sont des accidents de transition et surtout des accidents tertiaires. Ces accidents apparaissent plutôt dans les formes graves de la vérole, dans les cas où le traitement a été nul ou mal dirigé. Le froid viendrait agir comme cause adjuvante, enfin le sexe féminin jouirait d'une certaine immunité. Julliard base Tétude anatomo-pathologique des myélites syphilitiques sur cinq cas. Les myélites par compression (exostose de la colonne), sont des raretés anatomiques. Quant aux paralysies fonctionnelles que l'on trouverait à la période secondaire, et qui ne sont ac- compagnées d'aucune lésion, elles sont de plus en plus rares et disparaîtront sans doute bientôt du cadre nosologique. Julliard ne les admet pas. Erb, parlant de la paralysie ascendante aiguë, dit que la syphilis en est une cause douteuse, la syphilis