Influence de la syphilis sur les maladies du système nerveux central ... / par Charles Chauvet.

  • Chauvet, Charles.
Date:
1880
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Credit: Influence de la syphilis sur les maladies du système nerveux central ... / par Charles Chauvet. Source: Wellcome Collection.

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    pr(!ciable ou inappréciable du système nerveux dépendant de Tinfection syphilitique. » Axenfeid fait remarquer que l'état cachectique produit par la misère, les excès, les pertes considérables de liquide, ou déterminé par des maladies générales qui altèrent profondé- ment les fonctions nutritives (syphilis, scrofule, bubons), pré- pare quelquefois le développement de l'épilepsie. Zambacodit:(( La syphilis peut-elle déterminer l'épilepsie sans l'intermédiaire d'une altération matérielle? Bien que cela nous semble possible et même probable, les faits que nous connais- sons ne nous autorisent pas à conclure dans ce sens. » «L'épilepsie est une affection si grave et parfois si tenace qu'elle peut persister malgré la disparition de sa première cause^ lors même qu'elle aurait été provoquée par une tumeur dont on a obtenu la résolution. » Lagneau dit que la véritable attaque d'épilepsie s'observe souvent dans le cours de la syphilis cérébrale. Les attaques épileptiques peuvent affecter tous les degrés. Il signale les diverses lésions et dit que quelquefois l'autopsie ne révèle au- cune lésion encéphalique appréciable (obs. 143). MM. Gros et Lancereaux, ont réuni 14 observations dans les- quelles la marche de la maladie, Pabsence de symptômes, indi- quant une lésion matérielle précise ou d'autres particularités séméiologique ou étiologique, peut-être aussi dans quelques cas l'absence de détails suffisants ont empêché de rapporter les convulsions à une lésion matérielle déterminée. Aucun de ces faits n'est suivi d'autopsie. Comme nous le verrons plus tard et comme certainement l'admet M. Lancereaux aujourd'hui, on ne peut pas, sur ce fait que la lésion ne produit pas tous les troubles moteurs ou autres auxquels elle donne lieu habituelle- ment, en conclure à son absence. Dans son enseignement, M. Fournier, passant en revue les crises épileptiformes que l'on observe à la période tertiaire,