Quelques notices sur la variole, varioloïde, varicelle et vaccine : thèse présentée et publiquement soutenue à la Faculté de médecine de Montpellier, le 9 juin 1838 / par Antoine Bernauer.

  • Bernauer, Antoine.
Date:
1838
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Credit: Quelques notices sur la variole, varioloïde, varicelle et vaccine : thèse présentée et publiquement soutenue à la Faculté de médecine de Montpellier, le 9 juin 1838 / par Antoine Bernauer. Source: Wellcome Collection.

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    Quand il y a complication de fièvre gastrique et inflammatoire, on emploiera les antiphlogistiques avant l'émétique. Quand la fièvre est nerveuse j on donne les aromatiques en infusion légère, les fleurs de sureau avec Pacétate d'ammoniaque , le camphre à petite dose 3 s’il y a deS convulsions, on donne 2 ou 3 grains de musc ou de castoréum. Si la fièvre devient putride,011 donne les acides minéraux, et principalement le chlore , l’eau chlorurée en émulsion , les toniques à l’intérieur 3 011 fera des lotions avec du vinaigre et d’autres acides3 s’il y a des hémor- rhagies, on donnera les acides à Pintérieur et les astringens à l'exté- rieur. Quelquefois la peau reste chaude, sèche, sans gonflement, et l’éruption tarde à paraître ou se fait irrégulièrement, on fait prendre alors au malade des douches chaudes , des lotions chaudes de vinai- gre , de l’acide sulfurique dilué. On applique des sinapismes sur les mollets ou autres parties où l’éruption peut se faire sans danger 3 à l'intérieur on emploie le camphre et l’esprit de menderer. Si on craint que l’éruption 11e soit trop intense à la face , on fait des fomentations froides sur la figure, et en même temps on emploie les sinapismes , les vésicatoires sur les mollets, les hras et la poitrine. Pour empêcher que l'éruption n’atteigne les muqueuses de la bouche, ou emploie des gargarismes, deau froide arec Pacidc hydrochlorique , l’eau chlorurée, le chlorure de calcium et de sodium en dissolution. Mais si une fois elle se développe , que les glandes s’engorgent , qu’il y a salivation , qu'il se forme des excoriations , il faut alors tenir chaudement les parties, y appliquer des sangsues, employer des embrocations hui- leuses, émollientes , et faire gargariser le malade avec une décoction de mauve , guimauve dans laquelle entre du borate de soude ou du miel. Si l’éruption se porte sur les muqueuses bronchiques, on admi- nistre le tartre stibié ou l’ipécacuanha * si elle se répand sur les mu- queuses intestinales , on donnera de légers laxatifs composés de sels neutres en émulsion ou dans des mucilagineux. Dans le stade de sup- puration contre le gonflement de la face, on emploie des fomentations sèches avec du son et du camphre ou des cataplasmes. Si la surface suppurante est grande et la fièvre hectique intense, on donne le quin- quina de 2 à 3 onces dans du lait sucré comme boisson ordinaire.