Du traitement de l’éclampsie puerpérale par l’hydrate de chloral / par Gustave Froger.

  • Froger Gustave.
Date:
1879
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Credit: Du traitement de l’éclampsie puerpérale par l’hydrate de chloral / par Gustave Froger. Source: Wellcome Collection.

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    nous, puisque ce sont elles surtout qui sont mises en jeu dans l’éclampsie , je veux parler de l’hypnotisme et de l’anesthésie. Quel que soit son mode d’administration, le chloral introduit dans l’économie amène le sommeil avec une rapi- dité plus ou moins grande, selon la dose administrée et suivant certaines prédispositions individuelles encore mal connues. C’est la première comme la plus importante de ses propriétés. Ainsi produit, le sommeil est, en général, paisible, assez semblable au sommeil naturel, précédé d’une période de somnolence de durée variable, quelque- fois, au contraire, d’après Mauriac, d’une légère excitation. Parfois, enfin, il arrive subitement et le patient est, en quelque sorte, foudroyé par le sommeil. Le chloral a donc des propriétés hypnotiques analogues à celles de l’opium, mais il en diffère en ce que le sommeil qu’il produit est calme et forme un contraste frappant avec les rêvasseries et les cauchemars qui troublent le repos des morphio- manes. Si la dose est modérée, un simple attouchement, la plus légère excitation suffit quelquefois pour réveiller le ma- lade; mais il retombe dans le sommeil sitôt que l’excitation a cessé de se faire sentir. Le pouvoir anesthésique du chloral a soulevé de nom- breuses controverses ; mais les expériences du Dr Oré, de M. Yulpian, de Gubler et de Budin (Archives de physiologie, janvier 1875), ne permettent plus aujourd’hui de refuser cette propriété à la médication chloralique. Giraldès, De- marquay, L. Labbé, Krishaber, Dieulafoy, etc., et surtout Nussbaum qui, sur 20 essais, n’aurait obtenu qu’une seule fois l’anesthésie complète, ont combattu longtemps l’idée que le chloral était anesthésique, au même degré que le chloroforme. Yulpian (loc. cit.) injecte dans la veine cru-