Du traitement des hémarthroses du genou par l'immobilisiation et la compression : thèse pour le doctorat en médecine présentée et soutenue le 12 décembre 1883, à 1 heure / par P. Dupré ; président M. Guyon, juges MM. Verneuil, Kirmisson, Reyneil.

  • Dupré, P., 1859-
Date:
1883
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Credit: Du traitement des hémarthroses du genou par l'immobilisiation et la compression : thèse pour le doctorat en médecine présentée et soutenue le 12 décembre 1883, à 1 heure / par P. Dupré ; président M. Guyon, juges MM. Verneuil, Kirmisson, Reyneil. Source: Wellcome Collection.

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    des jugulaires et que l’on sacrifie quatre-vingt-douze heure? après l’accident, nous conduit à des résultats absolument identiques. On pourrait conclure de ces faits à la coagulation pres- que immédiate du sang injecté dans la s^moviale, puis- que, quarante minutes après l’injection, M. Poncet a déjà trouvé des caillots tout formés. Mais cette coagu- lation est-elle due exclusivement au contact de la sé- reuse et les conditions de l’expérimentation sont-elles bien les mêmes que celles qui se trouvent réalisées dans un épanchement hématique, suite de traumatisme? Sans être absolument affirmatif, nous croyons qu’on pourrait au moins faire quelques restrictions. Ce que noustenons toutefois à constater, c’est que, pas plus après quarante- huitheures qu’après quatre-vingt-douze heures, M. Pon- cet n’a noté d’irritation de la synoviale par le caillot. Chez le second lapin de la première série d’expérience, il mentionne bien quelques signes d’arthrite, mais la piqûre faite à la synoviale par l’aiguille de la seringue de Pravaz doit-elle être considérée comme tout à fait étrangère à cette inflammation? Ce traumatisme serait insignifiant, nous le concédons, si l’articulation était restée au repos, etla localisation constante des caillots dans l’articula- tion permettraient d’en induire que les animaux soumis aux expériences couraient comme de coutume, si M. Pon- cet ne nous avertissait lui-même peur sa dernière expé- rience; ce traumatisme, disons-nous, ne peut-il pas ex- pliquer les quelques phénomènes inflammatoires ren- contrés par l’auteur? M. Schwartz (Synoviales, Dict. méd.et chir.), rappor- tant un certain nombre d’expériences faites en collabo- ration avec M. Henriet, ne s’explique pas nettement sur les transformations successives qu’éprouve le sang in-