Les vacances du médecin au Congrès médical international de Londres / par G. Eustache.

  • Eustache, Gonzague, 1845-1910.
Date:
1881
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Credit: Les vacances du médecin au Congrès médical international de Londres / par G. Eustache. Source: Wellcome Collection.

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    St-Thomas s Hospital. noblement appropriés à leurs destinations multiples. Chaque année , l’administration crée de nouvelles salles , de nouveaux laboratoires , augmente ses musées, et l’on peut dire que si l’école de médecine de l’hôpital St-Barlhelemy ne réalise point la perfection dans l’unité architecturale, du moins rien n’y manque au point de vue de l’ins- truction théorique et pratique des élèves II est même un fait qui m'a frappé ici, comme du reste dans la plupart des autres hôpitaux-écoles, c’est le développement généreusement accordé aux sciences dites accessoires de la médecine , à la chimie , a la physique, à l’histoire naturelle, ainsi qu’à l’anatomie humaine et comparée et à l’anatomie pathologique. A St-Barthelemy fonctionne régulièrement un Collège ou internat pour les étudiants. L’admission dans cet internat est une récompense qui n’est le plus souvent accordée qu’aux élèves travailleurs ; le règlement en est du reste très libéral. Le même hôpital renferme depuis 1877 une Ecole pour les infirmières. Les salles de l’hôpital sont loin d’être suffisamment spacieuses et aérées ; sous ce rapport, les divers hôpitaux de Londres que j’ai visités laissent à désirer, sauf à St-Thomas. Les prétendues salles d’isolement que l’on m’a montrées partout sont en connexion trop rapprochée avec les autres salles, en sorte que le résultat espéré est loin d’être atteint. Du reste , il faut bien convenir que l’isolement des maladies contagieuses ne sera réellement atteint que lorsqu’on aura créé des hôpitaux spéciaux pour chacune de ces maladies : c’est ce qui commence à se faire à Londres. L’hôpital St-Barthélemy renferme 710 lits : il a reçu, pendant Tannée 1879, 5,803 malades ; ses médecins ont donné des consul- tations gratuites à 167,520 malades du dehors. Les étudiants assistent à ces consultations gratuites, et sont chargés le plus souvent de les faire eux-mêmes sous la surveillance et la direction du professeur ou de son assistant. Cette policlinique à l’hôpital est une source inépui- sable pour l’instruction pratique des élèves ; quant à la policlinique en ville, elle n’a guère lieu que pour les femmes en couches. Après avoir visité les deux vieux hôpitaux de Londres, le médecin