Traité des monnaies, mesures et poids anciens et modernes de l'Inde et de la Chine / [Jean Adolphe Decourdemanche].

  • Decourdemanche, J.-A. (Jean-Adolphe), 1844-1916.
Date:
1913
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Credit: Traité des monnaies, mesures et poids anciens et modernes de l'Inde et de la Chine / [Jean Adolphe Decourdemanche]. Source: Wellcome Collection.

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    cours de l’argent, du taël, passer de 1.800 à 900 sapèques. A beaucoup près, le mouvement n’a pas été aussi réguliè- rement concordant. Il s’est arrêté aux environs de 1.200 à 1.300 sapèques, cours approximatifs actuels, Cela s’explique. Dans les quelques ports ouverts aux étrangers, ces derniers n’importent de métal blanc que dans le proportion où leurs achats dans le pays excèdent le montant de leurs ventes d’importation. C’est suffisant pour influencer les cours respectifs de l’argent et du cuivre, du taël et de la sapèque, mais c’est trop peu pour dicter le ni- veau des cours. La Chine, restée confinée dans le régime de la circula- tion à base de cuivre, qui a été, dans l’Asie antérieure et en Europe, celui des civilisations naissantes, considère l’argent comme une simple marchandise. Pour le négociant chinois, ce métal constitue simplement un moyen d’échange avec les étrangers, au même titre que tout autre article en magasin. Dans le pays, le cours de l’argent résulte surtout du jeu de l’oiïre et de la demande d’échange d’argent contre sapèques, entre indigènes. L’amenée annuelle de quelques milliers de kilos de métal blanc, par les étrangers, est un élément d’appoint, de trop mince importance, par compa- raison au volume total des transactions entre gens du pays, pour dominer le marché. Dans chaque port ouvert, la livre qui s’y trouve d’usage coutumier sert d’étalon de comparaison avec les livres et les sapèques en usage dans les autres parties de l’Empire. Une échelle de parité est établie entre cette livre et les autres. Pour les onces d’argent, les taëls, l’équivalence s’établit de façon beaucoup moins simple, car le rapport de poids, entre deux taëls d’origine différente, ne constitue qu’un seul des éléments du problème. Le second élément, comme