Thèse pour le doctorat en médecine : présentée et soutenue le 7 avril 1840, / par Barthélemy-Alphonse Bardinet, de Limoges ... I. La luxation de l'occipital sur l'atlas peut-elle avoir lieu? ... [etc].

Bardinet, Barthélemy Alphonse, 1809-1874.

Date:: 1840

Credit: Thèse pour le doctorat en médecine : présentée et soutenue le 7 avril 1840, / par Barthélemy-Alphonse Bardinet, de Limoges ... I. La luxation de l'occipital sur l'atlas peut-elle avoir lieu? ... [etc]. Source: Wellcome Collection.

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$à d’autres hypothèses, on apprécie les résultats qu’elle doit faire n«;lire ? Lorsque, ayant entre les mains la colonne cervicale d’un squelette, on imprime un mouvement de rotation à l’atlas, l’axis restant immo- bile, on est frappé de l’effet qui se produit alors : une des masses latérales cle I atlas se porte en avant, l’autre en arrière, toujours en pivotant autour de l’odontoïde. Si ce mouvement est poussé assez loin? les apophyses articulaires cessent de se correspondre, et, au lieu de se trouver superposées, se placent de chaque côté sur un même plan, 1 une en avant de l autre. Or, la masse latérale postérieure arrive juste dans le trou verlébra^de l’axis, et peut s’y enfoncer d’autant plus que la totalité de I os s abaisse jusqu’à ce que l’échancrure, en forme de voûte que forme l’arc antérieur de l’allas, vienne appuyer sur le som- met du corps de l’axis. Je crois que, dans le plus grand nombre des luxations, la com- pression de la moelle, quand elle arrive, doit être opérée, non point par l’apophyse odontoïde, mais par celle des deux masses latérales qui s’est portée en arrière. Ce mécanisme est si simple, qu’après en avoir eu l’idée je n’ai pu supposer qu’il fût ignoré des auteurs. J’ai parcouru leurs ouvrages; il n’en était question nulle part : tous parlent de la facilité avec laquelle on peut imprimer à l’atlas un rotation extrême; mais aucun d’eux ne manque ensuite de chercher par quelle voie l’apophyse odontoïde a pu parvenir sur la moelle épinière. \' Anatomie de Bichat contient, à cet égard , un paragraphe remar- quable: «Malgré la brièveté des ligaments odontoïdiens et la largeur des surfaces articulaires, il peut arriver, quand le mouvement est porté loin, que la luxation ait lieu. Dans ce cas, les apophyses articu- laires de la première vertèbre abandonnent celles de la seconde, de manière que les apophyses se trouvent sur le même plan, au lieu de rester l’une sur l’autre : d’un côté, celle de l’atlas se place au devant de celles de l’axis, tandis que, de l’autre côté, c’est l’apophyse articulaire d celle ci qui est antérieure. On peut voir le mécanisme de cette$