Thèse présentée et publiquement soutenue à la Faculté de médecine de Montpellier, le 27 août 1838 / par Louis Gingibre.

  • Gingibre, Louis.
Date:
1833
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Credit: Thèse présentée et publiquement soutenue à la Faculté de médecine de Montpellier, le 27 août 1838 / par Louis Gingibre. Source: Wellcome Collection.

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    maladies épidémiques, après avoir décrit la vari- celle qui régna pendant l’automne et l’hiver de 1769, dit que , dans quelques cas , les premiers symp- tômes et même l’éruption commençante la faisaient si bien ressembler à la petite vérole , qu’on ne pou- vait les distinguer qu’en connaissant la maladie ré- gnante de ce temps-là , et en ce qu’il n’y avait pas cette odeur particulière qui accompagne toujours la petite vérole. Il est vrai que l’odeur spécifique qui caractérise la variole mérite une grande valeur , et j’ai entendu plusieurs fois M. le professeur Brous- sonnet fixer l’attention des élèves sur ce symptôme auquel on n’attache généralement pas assez d’impor- tance ; mais ce caractère peut manquer à son tour , et je lis à la page 13 du livre du professeur Bé- rard , que j’ai déjà cité, touchant l’épidémie érup- tive qui régna à Montpellier en 1816 , que ce qu’il y avait de singulier , c’était l’absence complète de l’odeur spécifique de la petite vérole ; quelle ne se montra pas même dans les cas qui appartenaient in- contestablement à cette éruption. M. le professeur Broussonnet dit, en parlant de cette même épidémie , dans un discours prononcé dans la séance publique de la Faculté de médecine, pour la rentrée des cours de 1816 : « jamais nous n’avons aperçu l’arome particulier et spécifique qui s’exhale du corps des varioleux, et que l’odorat exercé des praticiens ne manque jamais de percevoir. » On a dit que les boutons varicelleux étaient plus