Le liquide cephalo-rachidien normal et patholgique.

  • Mestrezat, W.
Date:
1912
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Credit: Le liquide cephalo-rachidien normal et patholgique. Source: Wellcome Collection.

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    LIQUIDE NORMAL r6duclion du fehling serait due a la pr6sence, dans Ic liquide c6phalo-rachidien, de pijrocaUchine qu'il serablait avoir isol6e (1). Un travail plus r6cent de Mott (1910) nous apprend cependanl qu'acluellemenl le savant anglais renonce a cetle manifere de voir (2). Ajoutonsque Nawratzki (1897), Guerbet (1899), Kaufmann (1908), et moi-m6me n'avons pas trouv6 de pyrocatechine. Adrenaline. — A cdte de la pyrocatechine se place une affirma- tion un peu imprudente de Chassevant (1905); la mati6re rMuctrice du liquide c6phalo-rachidien seraitpour lui de Vadrenaline (derive substitu6 de la pyrocatechine). Cette opinion est inexacte, le liquide cephalo-rachidien normal n'a aucune action mydriatique. Substance reductrice volatile. —Guerbet (1899), qui n'a pasobtenu de cristaux de glycosazone, trouve par contre que la distillation, en milieu acide ou alcalin, du liquide cephalo-rachidien (3) donne un distillat rdducteur. J'ai r6pete sans succes cette experience, en chauffant a I'air libre avec precaution jusqu'a siccite : a) un melange de trois liquides pro- venant de sujets normaux (4); b), un liquide de meningite tubercu- leuse, et n'ai jamais obtenu de distillat reducteur (5). II ne semble done pas qu'il existe de malifere rdduclrice volatile dans le liquide c6phalo-rachidien. Galactose. — Plus interessantes, et meritant de retenir I'atten- tion, sonl les recherches de Langstein (1903). L'auleur allemand, evaporant dans le vide 40 cc. d'un liquide fl) Halliburton, 1887, obs. XII, p. 247. II s'agissait d'un liquide d'hydrocephale. L'extrait alcoolique cvapore, el repris par I'eau, monlra la pr6sence d'une substance reductrice que rac6- tate de plomb pr6cipitail. Cette substance, par ses formes cristallines, sa solubilite dans r6ther, son action sur le perchorure de fer, son goiit, etc.... parut Halliburton 6lre de la pyrocatechine. (2) Mott, collaborateur d'HALLiBunTON, dit en effet ([uc ce dernier «.... a abandonne son idee et qu'il serail preferable de ne plus colporler ces fails ) Lancel, 1910. (3) II s'agissait d'un liquide d'hydroc6phalc. (4) Hernie, taille hypogaslrique, castration. (5) .I'operais, il est vrai, en milieu neutrc; le cliaufTage en milieu alcalin, a I'air libre surtout, me parait trop sujet h caution.