Le liquide cephalo-rachidien normal et patholgique.

  • Mestrezat, W.
Date:
1912
Catalogue details

Licence: In copyright

Credit: Le liquide cephalo-rachidien normal et patholgique. Source: Wellcome Collection.

Provider: This material has been provided by UCL Library Services. The original may be consulted at UCL (University College London)

    164/756
    LIQUIDE NORMAL Ces valeurs normales reslent comprises en Ire les limiles de Ogr.48-0 gr. 50 a 0 gr. 58, confirmaiit I'impression netle que m'avail personnellemenL laiss6 lexamen d'assez nombreux cas palhologiques (lh6se cI'Anglada, 1909). Je concluerai done : Que la defecalion etant faite a I'acelale neuire deplomb (1), le taiix de la ghjcorachie normale se place aux environs de : 0 gr. 534 de glucose par litre, les limiles phgsiologiques elanl de 0 gr. 48 el 0 gr. 58. Cetle moyenne est peut-6tre legerement superieure k celle des auteurs; mais elle parait plus conforme a la realite. Elle est bien inferieure a celle du s6rum (2). Autres malieres hydrocarbonees. GRAISSES. II n'existe pas de dosage de graisse effeclu6 sur des liquides (1) Je rappelle que remploi du reaclif de Pateix conduit, a quelques centi^mes pr6s, aux m6mes resultals. L'ac6tate de plomb a seulement Tavantage d'etre plus pratique. (2) On trouve en effet dans le sang, apres Iraitement au sulfate de soude et defecation ploinbique ou mercurique, des chiffres plus eleves. Ces valeurs sont encore plus grandes pour le serum. IIammarsten (Lerhbuch d»es ph. chemie, 7 ed., p. 239) indique pour ce der- nier les taux de 1 gr. a 1 gr. 50. Lepine, Le diabele sucre (p. 73), donne un chifire de 1 gr. 42. La moyenne de 12 analyses d'Abderhalden, sur du sang de mammifferes domestiques, est de 1 gr. 31. Ce Sucre directement dosable est-il enti6rement dialysablc ? Les reclierches de Scurenk (1890), Mayer (1906), Ascuer et 1?osenkeld (1907) semblaient indiquer qu'il se comportail i la faf;on d'une solution de glucose de m^me titre. Tel n'est cependant pas I'avis de Edee et Spence (1907), et Lepine (1910), pour qui le glucose serait, en totalile ou en partie, (< combini », ne passant, dans ces conditions, qu en partie au travers des membranes. Peut-6lre le cas du liquide cephalo-rachidien est-il intdressant, les plexus se comportant en efTet, a d'autres egards, a la laQon d'une veritable mem- brane dialysante. Le dosage du sucre rachidien donnerait alors la mesure (I du coefficient de dissociation », de la « tension -> du sucre libre », du sucre utilisable » el immedialement disponiblc ».