Doit-on trépaner le crâne dans un épanchement sanguin survenu à la suite de la commotion, lorsque cet épanchement ne se manifeste que par des symptômes généraux? : dissertation présentée et publiquement soutenue à la Faculté de médecine de Montpellier, le 16 mai 1840 / par Paul Roque.

  • Roque, Paul.
Date:
1840
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Credit: Doit-on trépaner le crâne dans un épanchement sanguin survenu à la suite de la commotion, lorsque cet épanchement ne se manifeste que par des symptômes généraux? : dissertation présentée et publiquement soutenue à la Faculté de médecine de Montpellier, le 16 mai 1840 / par Paul Roque. Source: Wellcome Collection.

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    appréciable ; néanmoins les fonctions du cerveau peuvent en être troublées, perverties et même tota- lement abolies. Tel ce prisonnier (l) dont Littré nous trace l’bistoire : n’ayant d’autre moyen pour mettre fin à ses jours, il alla frapper, tête baissée, contre le mur de la prison ; la mort fut instantanée. A l’ouverture du crâne , Littré fut fort étonné de ne trouver d’autre lésion qu’une diminution dans le volume du cerveau. Pour donner une idée des effets de la commotion, les auteurs se servent d’une expérience qui, quoi- que vulgaire, n’eu fait pas moins comprendre le mode de transmission. Ils supposent un homme frappant vivement contre un corps dur avec une planche; si celle-ci se rompt, il n’y aura presque pas d’effet; si, au contraire, la planche résiste, la commotion sera si violente, qu’elle échappera des mains après les avoir frappées d’engourdissement. Or, si les membres supérieurs, accoutumés depuis long-temps à l’action, des agents externes , sont comme momentanément paralysés par cette secousse, que sera-ce do la pulpe cérébrale qui est la,partie la moins consistante du système organique? iMais les effets de,la commotion,ne sont pas tou- jours les mêmes. Ainsi, lorsque la tète a été frappée par un instrument contondant quelconque, et que (t) Mémoires de l’académie des sciences de 1705.