Essai sur la péritonite puerpérale aiguë : thèse présentée et publiquement soutenue à la Faculté de médecine de Montpellier, le 23 décembre 1837 / par Philippe-Charles-Paulin Mercadier.

  • Mercadier, Philippe Charles Paulin.
Date:
1837
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Credit: Essai sur la péritonite puerpérale aiguë : thèse présentée et publiquement soutenue à la Faculté de médecine de Montpellier, le 23 décembre 1837 / par Philippe-Charles-Paulin Mercadier. Source: Wellcome Collection.

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    tomcnl largement aiili-pliîogîüliqiic (saîgiîces generales, application de sangsues loco dolenti^ bains, diète sévère, tisanes émollientes) , appliqué dans toute sa rigueur dès le commencement de la maladie, soit reconnu par ruîiiversalité des médecins , comme le médicament auquel on doit donner la préférence : nous croyons cependant utile, indispensable meme de faire connaître quelques autres modes de traitement qui ont été dirigés avec avantage contre cette inflammation , soit qu’on les administre seuls, soit qu’on y ait recours concuremment avec les émissions san- guines : ainsi, les contrc-slimulistes, se basant sur le défaut d’aptitude qu’a la membrane gastro-intestinale à s’enflammer , lorsque le péritoine est atteint d’une grave inflammation , n’ont pas craint d’administrer l’émétique à haute dose , et ce mode de traitement compte lîii grand nombre de succès : cependant, comme je ne sache pas qu’on ait encore en recours à ce médicament sans avoir préalablement pratiqué des émis- sions sanguines, je crois qu’on aurait tort de lui accorder , à l’exemple (run certain nombre de praticiens, tout le crédit dont il jouit. On a aussi administré Pémétique en lavage, dans les cas où il existe lin état saburral des premières voies, comme on l’a plusieurs foisobservé dans certaines épidémies de péritonite puerpérale. Doulcet dit avoir obtenu de très-bons elfets de l’usage de l’ipécacuanlia. Le vomissement sympathique quiaccompagne la péritonite, ne contre indique pasTemploi du tartre stibié, seulement, il faut le combiner aux opiacés, et em- pêcher ainsi,,qu’il ne soit rejeté. On a préconisé dans ces derniers temps les frictions mercurielles sur le ventre , depuis la dose de trois à quatre gros jusqu’à seize dans les vingt-quatre heures. M. Vandeuzande paraît avoir eu le premier l’idée de celte médication. Après lui, plusieurs praticiens français, et en par- ticulier M. Velpeau , ont eu recours à ce même mode de traitement. Ce dernier pense que la péritonite puerpérale bien déclarée et abandonnée à elle-même est à peu près constamment mortelle ; il pense encore que dans cet état les émissions saugnines ne sont pas capables à elles seules de guérir la maladie, mais que réunies aux frictions mercurielles , elles en triomphent. A l’appui de cette opinion^ il cite un assez grand nombre d’observations qui démontrent l’efflcacité de cette médication , puisque quatorze malades sur dix-neuf en ont été guéries.