Copy 1, Volume 1

Nouveau éléments de médecine opératoire accompagnés d'un atlas de 22 planches in-4*0 gravées, représentant les principaux procédés opératoires et un grand nombre d'instruments de chirurgie / par Alf.-A.-L.-M. Velpeau.

  • Velpeau, A. (Alfred), 1795-1867.
Date:
1839
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Credit: Nouveau éléments de médecine opératoire accompagnés d'un atlas de 22 planches in-4*0 gravées, représentant les principaux procédés opératoires et un grand nombre d'instruments de chirurgie / par Alf.-A.-L.-M. Velpeau. Source: Wellcome Collection.

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    l’aine, de Taisselle, et du cou lorsque la maladie avait son siège dans l’os maxillaire inférieur. )) La ligature des artères sous-clavière et iliaque m’a ra¬ rement réussi, tandis que celle de la carotide, de la bra¬ chiale, et de la fémorale dans les cas d’anévrisme de l’artère poplitée , a généralement été suivie de la guérison des ma¬ lades. Je dois dire cependant que les anévrismes ne sont pas fréquents en Amérique; à New-York, ville presque entière¬ ment peuplée d’étrangers, cette affection n’est guère obser¬ vée que chez les individus nés en Angleterre. » J’ai rarement eu recours au trépan dans le cas de fractu¬ res du crâne avec lésion du cerveau et de ses membranes. J’ai eu à me louer alors du traitement antiphlogistique. A Philadelphie, à l’exception de six semaines de grandes cha¬ leurs pendant l’été, et de six semaines de froid intense pendant l’hiver, la température est constamment belle. Cette circonstance suffit pour expliquer pourquoi nos résul¬ tats sont plus satisfaisants qu’en Europe, dans les grandes cités comme Paris, Londres, que dans les latitudes plus éloignées , oii les extrêmes de température se prolongent beaucoup plus long-temps. Je ne puis croire , par exen^ple , que les deux opérations césariennes dans lesquelles j’ai sauvé la mère et l’enfant, eussent aussi bien réussi à Paris qu’à Philadelphie. Toutes ces opérations ont été pratiquées d’après les procédés ordinaires. » § 3. VEspagne, que nous croyons si pauvre sous le point de vue chirurgical, l’est peut-être moins en réalité qu’eu apparence. MM. Argumosa, S. de Toca, Hysern , tous trois professeurs à l’école de Madrid, se distinguent là comme ana¬ tomistes et comme chirurgiens. A lui seul, M. Hysern m’a communiqué une infinité de faits. En février 1829, il a fait à l’hôpital général de Barcelonne l’amputation partielle des deux pieds aux articulations tarso-métatarsiennes, sur un enfant de dix ans, pour une gangrène causée par le froid, laquelle avait envahi jusqu’à la moitié à peu près du méta¬ tarse. Cette gangrène était déjà limitée, par une inflammation régulière. Le succès fut coniplet. A. «Vers le mois de septembre de la même année, dit