Contribution à l'étude des adhérences du grand épiploon : thèse présentée et publiquement soutenue à la Faculté de médecine de Montpellier le 26 juillet 1905 / par Jean Gazagnes.

  • Gazagnes, Jean.
Date:
1905
Catalogue details

Licence: In copyright

Credit: Contribution à l'étude des adhérences du grand épiploon : thèse présentée et publiquement soutenue à la Faculté de médecine de Montpellier le 26 juillet 1905 / par Jean Gazagnes. Source: Wellcome Collection.

Provider: This material has been provided by The Royal College of Surgeons of England. The original may be consulted at The Royal College of Surgeons of England.

    26/76 (page 26)
    L’influence de l’épiploon tirant sur l’estomac dans la pro- duction de pliénomènes gastriques douloureux est bien démontrée encore par ce fait cité par Bazy : Une femme de 39 ans le lait appeler pour des accidents d'étranglement datant de la veille. Cette dame était depuis l)lusieurs années soignée pour des douleurs d’estomac. Elle avait consulté plusieurs médecins qui lui avaient ordonné sans aucune espèce de succès toutes sortes de régimes et de médicaments, arrivée à ne maigre et très (1 érable. Elle vomissait continuellement, et en était rien supi)orter, même le lait. Elle était très anémiée. La dilatation d’estomac était consi- OrÉiiATioN. — On trouve un étranglement à vives arêtes. La pointe de l’intestin hernié est réduite, mais on trouve en même temps nue frange é})iploique adhérente au fond du sac qui est réséqué après ligature. Guérison raj)ide. Après l’opération le chirurgien observe la disparition complète des troubles gastriques ; la malade, au bout de trois mois, était absolument métamorphosée, rajeunie de dix ans. Je ne puis m’empêcher, ajoute l’auteur, d’établir une relation entre la destruction de cette adhérence épiploï(pieet le retour à la santé. J’avais fait cesser les tiraillements de l’estomac, j’avais guéri cette dilatation mécanîcpie i l). C.omme le montre ce cas de Bazy, on voit (pie les dou- leurs surviennent le ))lus souvent apres ipie l’estomac, a ree’ü des aliments et ({ue les doulcuis ne sont pas les seuls troubles causés par ces adliérences. Les vomissements sont ceux (pi’on observe le plus fréquemment. Ils mettent ordi- (t) Bazy, (âlé par f.lopcl (TIu’>sc do Lyon, l‘.K)2).