Contribution à l'étude des adhérences du grand épiploon : thèse présentée et publiquement soutenue à la Faculté de médecine de Montpellier le 26 juillet 1905 / par Jean Gazagnes.

  • Gazagnes, Jean.
Date:
1905
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Credit: Contribution à l'étude des adhérences du grand épiploon : thèse présentée et publiquement soutenue à la Faculté de médecine de Montpellier le 26 juillet 1905 / par Jean Gazagnes. Source: Wellcome Collection.

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    centrale des tissus, afin de ne pas exercer une traction trop vive sur la couverture péritonéale. Cette précaution sera superflue, si le pédicule est petit ou moyen. » Voici eominent l’on procède à la 'clinique gynécologi- que du professeur Laroyenne. Pendant qu’un aide maintient, par le fil constricteur ou une pince hémostatique^ le pédi- cule de la cavité abdominale, on fait un surjet au catgut fin avec une petite aiguille à suture. » Cette suture, si l’on veut obtenir un recouvrement parfait, ne doit intéresser que le péritoine et la lame con- jonctive qui le double. On adosse alors, comme pour les deux lèvres d’une plaie cutanée, les bords de la séreuse. Ainsi se trouve péritonisé la surface cruentée d’un pédicule. En somme, on procède de cette façon absolument comme nombre de chirurgiens se comportent vis-à-vis d’un moignon utérin, après une hystérectomie abdominale, quand ils emploient la méthode du pédicule perdu. Les points du surjet doivent être assez rapprochés, sans quoi quelques fragments de la partie centrale du pédicule s’interposent entre les lèvres de la collerette du péritoine, ce qui rendrait illusoire la péritonisation. « Nous pourrions relater ici une observation très probante où l’on vit la surface cruentée d’un pédicule de kyste de l’ovaire venir adhérer à l'intestin et déterminer des phéno- mènes d’occlusion qui ont entraîné la mort de la malade. La péritonisation du pédicule aurait très vraisemblablement évité cette complication. Cette observation doit être publiée et le chirurgien qui a observé cet accident, actuellement chaud partisan de la péritonisation des pédicules intra-ab- dominaux, ne manquera pas de faire ressortir tous les avan- tages de cette méthode, qui est employée systématiquement et depuis fort longtemps par le professeur Laroyenne. »