Hygiène et physiologie du mariage : histoire naturelle et médicale de l'homme et de la femme mariés dans ses plus curieux détails théorie nouvelle de la procréation male et femelle stérilité--impuissance--imperfections génitales--moyens de combattre hygiène spéciale de la femme enceinte et du nouveau-né / par A. Debay.

  • Debay, A. (Auguste), 1802-1890.
Date:
1873
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Credit: Hygiène et physiologie du mariage : histoire naturelle et médicale de l'homme et de la femme mariés dans ses plus curieux détails théorie nouvelle de la procréation male et femelle stérilité--impuissance--imperfections génitales--moyens de combattre hygiène spéciale de la femme enceinte et du nouveau-né / par A. Debay. Source: Wellcome Collection.

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    tais. Or, la loi qui s’occuperait du perfectionnement de l’homme physique, et par conséquent de l’homme moral, serait une loi de haute moralité, tandis que la législation qui transgresse les préceptes d’hygiène et de physiologie est, par cela même, une législation incomplète. Plusieurs philosophes ont prétendu qu’un des élé- ments de la prospérité des nations se trouvait dans la bonté de son code matrimonial ; beaucoup d’hom- mes d’État ont eu la même opinion, et tous les hommes de raison pensent comme eux. Les méde- cins et les physiologistes ne voient pas simplement, dans le mariage, l’acte sexuel ; iis ont reconnu que le mariage était non-seulement indispensable au déve- loppement complet des organes, mais qu’il était né- cessaire à l’équilibre des fonctions organiques et des facultés intellectuelles, c’est-à-dire à l’harmonie des rapports qui doivent exister entre le physique et le moral. De laborieuses recherches statistiques, faites par des hommes justement célèbres dans la science, ont fourni les preuves matérielles que la folie, l’épilepsie, l’hypocondrie, la manie, l’hystérie, la passion uté- rine, l’ennui de la vie, qui conduit au suicide, et une foule de tristes maladies, de défauts et de vices sévissaient particulièrement sur la classe des céliba- taires. De plus, ils ont constaté que, dans un temps donné, la mort frappait beaucoup plus de célibataires que de gens mariés, et que les exemples de longé- vité se rencontraient plus fréquemment chez ces derniers,