Volume 12

Traité de physiologie, consideŕeé comme science d'observation / par C.F. Burdach, avec des additions de MM. Baer [and others] Traduit de l'allemand, sur la deuxième éd., par A.J.L. Jourdan.

  • Burdach, Karl Friedrich, 1776-1847
Date:
1837-[41]
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Credit: Traité de physiologie, consideŕeé comme science d'observation / par C.F. Burdach, avec des additions de MM. Baer [and others] Traduit de l'allemand, sur la deuxième éd., par A.J.L. Jourdan. Source: Wellcome Collection.

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    dans la terre humide , le fumier, ou autres objets semblables ; ces œufs se dessèchent à l'air; quand on les met dans l’eau, ils se gonflent et deviennent plus pesants, mais il ne s’y dé- veloppe également point d'embryon (1). Enfin l'œuf des Bi- valves absorbe évidemment le liquide muqueux du canal branchial de la mère, dans lequel il est renfermé. 8° D'après toutes ces analogies prochaines et éloignées, on peut à peine supposer que l'œuf vivant des Mammifères , logé dans une matrice chaude et richement imprégnée de sucs, ne se pénètre pas de liquide par sa surface entière. Cette hypo- thèse acquiert plus de vraisemblance encore lorsqu'on se rappelle que les derniers des Entozoaires ne prennent de nourriture que par absorption au moyen d’une simple sur- face, sans organes spéciaux, sans voies ouvertes, et que l'œuf des Mammifères , surtout pendant la première période, n'a point une organisation supérieure à la leur, qu'il se trouve absolument dans les mêmes conditions qu'eux. Enfin, il est une circonstance qui confirme ce mode d'ingestion de la substance plastique, admis principalement par Schweishæuser, c'est que l'œuf humain continue encore pendant quelque temps de croître après la mort de l'embryon (2), phénomène qui évidemment n’est possible qu'à la faveur d'une absorption ayant lieu sans vaisseaux. Lobstein (3) dit même avoir observé un cas dans lequel, l'embryon avant été expulsé au troisième mois, l’œuf se cicatrisa, et sortit, au sixième mois seule- ment, avec un liquide amniotique qui ne présentait rien d'a- normal. 9° Des graines qu'on sème trop rapprochées , se gênent les unes les autres dans leur développement. Il ne peut : prospérer que cinq à six brins de froment dans l’espace d’un pied carré, et les autres périssent, ou ne donnent que de l'herbe ; lorsqu'on sème trop dru, les plantes périssent sou- vent toutes ; un semis qui pousse d'une manière robuste, qui couvre bien la terre, et qui s'élève avec rapidité, étouffe les (A) Froriep, Notizen,t. XXX, p. 176. \ @) Meckel, Beitræge , 1. 1, cah. I, p. 61. (3) Loc. cit., p. 41.