Étude sur quelques formes de paralysies dans la phthisie pulmonaire chronique / par G. Béringier.

  • Béringier, G.
Date:
1880
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Credit: Étude sur quelques formes de paralysies dans la phthisie pulmonaire chronique / par G. Béringier. Source: Wellcome Collection.

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    conclut qu’il existe une véritable encéphalite diffuse. Il cite également un cas d’hémiplégie chez un phthi- sique. Les lésions qu’il trouve à l’autopsie sont dues à une encéphalite compliquant une poussée probable des tubercules développés dans les méninges et la couche corticale. Il compare cette inflammation à ces pneumonies plus ou moins franches qui entourent les tubercules pulmonaires et deviennent plus tard la cause principale des cavernes. Ses idées, adoptées par certains auteurs, sont, comme on le verra, combattues par d’autres qui croient plutôt que ces lésions doivent dépendre de l’altération des pa- rois vasculaires et de l’oblitération, des vaisseaux, en d’autres termes, qu’il y a ramollissement primitif de la substance cérébrale. En 1869 M. Perroud (de Lyon) publie une suite d’observations de paralysies survenues chez les phthi- siques. Il pense que ces dernières reconnaissent assez souvent pour cause une embolie, et recherche le point de départ du caillot migrateur : il émet trois hypothèses : ce caillot peut : 1° provenir du cœur et s’être formé sur les parois de l’endocarde, 2° provenir des cavernes pul- monaires qui sont des foyers ulcéreux propres à la pro- duction d’embolies, 3° avoir pour origine les veines pulmonaires. « Une considération à faire valoir, dit-il, à l’appui de cette dernière hypothèse, c’est la grande tendance à l’inopexie qu’on remarque dans la phthisie pulmonaire. » Malheureusement cette cause d’embolie, (1) Perroud. Lyon médical, 1869