Des maladies pulmonaires causées ou influencées par la syphilis : thèse pour le doctorat en médecine, présentée et soutenue le 15 juillet 1851 / par Gustave-Simon Lagneau.

  • Lagneau, Gustave Simon, 1827-
Date:
1851
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Credit: Des maladies pulmonaires causées ou influencées par la syphilis : thèse pour le doctorat en médecine, présentée et soutenue le 15 juillet 1851 / par Gustave-Simon Lagneau. Source: Wellcome Collection.

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    opposé qu’environ deux mois après le commencement de la maladie; peut-être aussi ce traitement a-t-il été d’abord trop énergique, ainsi qu’ou paraît l’avoir pensé plus tard, puisqu’on administra alors des frictions bien plus légères. 11 est à regretter, du reste, que ce dernier traitement n’ait pas été continué malgré, le crachement de sang. Sims, dans son ouvrage sur les maladies épidémiques, pages 118 et 119, dit: «Dans beaucoup de cas, cette maladie semble provenir d’une gonorrhée précédente, de laquelle la personne se croyait complètement guérie depuis un an ou deux. Cette phthisie, quoi- qu’elle ne diffère pas matériellement, par ses symptômes, des espèces qui seront décrites plus bas, réclame cependant un traitement très- différent, le mercure étant la seule ressource contre cette maladie, et ne manquant jamais d’achever une cure quand il est administré avant que les poumons soient enflammés ou suppurés. » Dans l’ouvrage intitulé Collectanea Societatis medicœ Hamiensis, t. 1, p. 171, se trouve l’article suivant : VIF OBSERVATION. «Venereæ phtisicæ felix saoatio ope mercurii sublimati corrosivi, auctore «Jeanne Clemente Tode, 1774. «Corinna Havniensis, octodecim annos nata, variis affectionibus, quales Ve- anus vulgivaga flaminicis suis largiri solet, per biennium laboraverat plurium «æsculapiorura consiliis usa, quum meum deuique peteret. «Quanlum quidem ex imperfecta raisella narratione fœdisque in tenero corpore «cicatricibus, maculis et tuberculls colligere potui, ulcéra maligna utrumque «crus exeserant, exostoses cariesque brachia, sinistrura prœcipue deturpave- «rant, dolores osteocopi somnum et vires profligaverant, capilli ad unuin fere «omnes dettuxerant, amabilis torositas niveos humeros sæpeque taclos quosque «lacertos deseruerat, sinistrum cubitum cum notabiliore atrophia immobilitas ojani leuebat In posteriore pharyngis parte duo vidi ulcéra, profunda, irapu- «rissima ; nuci avellanæ recipiundæ utrumque aptum erat: neutra uondum ad*^ «fecta tonsilla. Hinc difticillimus et doloriticus ciborum descensus, potusque «per nares regurgitatio ; præterea aulem evidenter cœperat phthisi extenuari. « Habitura corporis nacta fuerat ad morbos pectoris maxime disponenlem, «thoracem angustum, cervicum rarurn,! caput minutulum excelsum ferentem,