Du mycosis fongoïde et spécialement des érytrodermies prémycosiques ... / par Henri Malherbe.

Malherbe, Henri, 1867-

Date:: 1895

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Credit: Du mycosis fongoïde et spécialement des érytrodermies prémycosiques ... / par Henri Malherbe. Source: Wellcome Collection.

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Iules est peut-être due à l’irritation des parties ; mais elle ne nous semble pas caractéristique du mycosis. c) Dans le tissu adipeux. — Les lésions du tissu adi¬ peux sont extrêmement curieuses ; les petites cellules du mycosis s'infiltrent dans les cloisons connectives qui sé¬ parent et soutiennent les vésicules adipeuses (Voy. fîg. 6. c.) et leur font une couronne complète. Rien de plus élé¬ gant que les figures données par le début de cet envahisse¬ ment. Plus tard, les cloisons s’épaississent (Voy. fîg. 6. A.) les cellules adipeuses sont de plus en plus compri¬ mées, diminuent de volume et finissent par disparaître. On ne peut pas observer les détails de ce dernier stade, parceque les petites cellules mycosiques masquent tout. A mesure que ces phénomènes se passent, les capillaires et le réticulum connectif se développent de plus en plus. d) Glandes et poils. — Nous avons aperçu quelques poils follets avec leur follicule plus ou moins atrophié par la pression du tissu mycosique. Les glandes sébacées nous ont semblé totalement détruites. Nous les avons vai¬ nement cherchées le long des follicules pileux. Les glandes sudoripares au contraire sont nombreuses, mais entre les sinuosités du glomérule, au lieu du peloton adipeux habi¬ tuel, on rencontre de grandes quantités de cellules myco¬ siques semblant attaquer le glomérule de toutes parts. Il paraît certain que le processus aboutit à une destruction complète, car dans les points les plus avancés delà tu¬ meur, il ne nous a pas été donné d’observer la moindre trace de glande sudoripare.