Contribution à l'étude des fistules urinaires ombilicales par persistance du canal de l'ouraque : thèse présentée et publiquement soutenue devant la Faculté de médecine de Montpellier le jeudi 31 juillet 1902 / par Louis Guigues.

  • Guigues, Loüis.
Date:
1902
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Credit: Contribution à l'étude des fistules urinaires ombilicales par persistance du canal de l'ouraque : thèse présentée et publiquement soutenue devant la Faculté de médecine de Montpellier le jeudi 31 juillet 1902 / par Louis Guigues. Source: Wellcome Collection.

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    malade, apparaît à l’ombilic une tuméfaction, puis une tislule urinaire, cjue l’on reconnaît être d origine ouracale. Peut-on admettre que l’ouraque, normalement oblitéré, soit redevenu perméable sous l’influence de la poussée de l’urine? Gela n’est pas vraisemblable, ainsi que le fait remar- quer Gruget. H faudrait supposer que la muqueuse perforée juste au sommet, au niveau de 1 insertion de l’ouraque, laisse passer l’urine qui toujours, par sa pression, se frayerait un passage à travers la musculeuse qui présente, en ce point, son maximum d’épaisseur et creuserait ensuite le tissu cica- triciel qui forme l’axe d’un ouraque normal On ne peut pas s’arrêter à cette hypothèse, et l’on est obligé de dire que la fistule urinaire due à l’existence du canal de l’ouraque est congénitale au moins dans sa prédisposition, même lorsqu’elle apparaît à un âge avancé ; on voit que ce fait peut être rap- proché de ce qui depuis longtemps est démontré pour certaines hernies inguinales de l’adulte. Nous admettrons donc que, dans ce cas, la lumière de l’ouraque persistait à l’état latent, fermée qu’elle était peut-être par un repli de la muqueuse vésicale formant valvule, et à l’autre extrémité par la peau de la cicatrice ombilicale. Peut-être aussi le processus d’oblité- ration n’avail-il abouti qu’à la formation de calculs échelonnés sur la longueur du conduit et laissant entre elles des espaces libres. La poussée de l’urine, en forçant ces minces barrières, aura pu rétablir la perméabilité complète du trajet. Nous ne reviendrons pas sur les cas déjà cités de Littré, de Trogneux, etc., dans lesquels la fermeture incomplète était bien manifeste. Une observation encore plus concluante de Jaboulay montre qu’une persistance du canal de l’oura- que peut rester à l’étal latent pendant de longues années et donner lieu à une fistule urinaire sous l’influence de l’augmen- tation de tension dans la vessie. Nous rapportons ici cette intéressante observation :