De l'hémorrhagie utérine pendant l'accouchement à terme : thèse inaugurale présentée et publiquement soutenue à la Faculté de médecine de Montpellier, le 24 avril 1841 / par Perrier (Pre-Marie-Édouard).

  • Garreau, L.T.
Date:
1841
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Credit: De l'hémorrhagie utérine pendant l'accouchement à terme : thèse inaugurale présentée et publiquement soutenue à la Faculté de médecine de Montpellier, le 24 avril 1841 / par Perrier (Pre-Marie-Édouard). Source: Wellcome Collection.

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    le pouls n’est fréquent que pendant les quintes; aussi cette maladie prend tous les caractères d’un catarrhe, et se termine de la même manière. D’après ces quelques symptômes, cet état morbide paraît être sans danger, et, par l’emploi de moyens simples, se juge assez facilement de lui-même presque toujours alors par une légère expectoration. La fièvre et la durée de cette maladie, dit Trousseau, sont le plus souvent le résultat de toutes les médications plus ou moins actives qu’on met ordinairement en usage pour la combattre, puisqu’on confond cette espèce d’angine avec le croup. Il n’en est pas de même pour l’angine couenneuse : un traite- ment actif doit être employé dès le début; ce n’est qu’à cette condition qu’on peut espérer de sauver le malade ; malheureusement les moyens les plus énergiques ne suflBsent pas toujours. La distinction de ces deux maladies est importante : dans l’une, on ne saurait trop se hâter d’agir; dans l’autre, l’organisme est le plus souvent assez puissant pour triompher du mal ; et d’ailleurs, que de prétendues guérisons de croup ont été citées qui n’auraient jamais été annoncées, si ces deux maladies avaient été aussi bien connues qu’aujourd’hui ! Ainsi donc, le médecin doit être prudent dans des cas douteux , et ne pas se hâter de se prononcer sur la nature de la maladie qu’il a à traiter. Du reste, il est rare que le croup se déclare sur un seul individu isolé- ment; le plus souvent plusieurs enfans sont pris à la fois ou successive- ment de cette affection grave ; le plus souvent encore, c’est à la suite d’une température froide et humide que l’angine couenneuse survient : ce sont là des circonstances qu’il ne faut pas oublier. Mais malgré toutes ces connaissances, le médecin souffre de ne pouvoir sauver toujours ses petits malades par des moyens administrés d’une ma- nière prompte et convenable. Assez fréquemment, malgré tous les secours qui lui sont prodigués, l’enfant succombe. M. Bretonneau a rendu un grand service à l’humanité en pratiquant, dans ces cas désespérés, la trachéotomie, qui déjà avait été mise en usage avant lui pour celte maladie ; mais il faut avouer, à la louange de ce médecin, que c’est lui qui a assuré définitivement cette opération à la science. Plusieurs malades, voués à une mort certaine, ont été rendus à la vie , et il nous semble qu’on ne devrait pas retarder autant le mo-