Lettres sur l'histoire de la chirurgie : publiées dans la Gazette des hopitaux, revues et corrigées ; suivis des Études sur l'anatomie et la physiologie d'Homère / par. M. Malgaigne.

  • Malgaigne, J.-F. (Joseph-François), 1806-1865.
Date:
1842
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Credit: Lettres sur l'histoire de la chirurgie : publiées dans la Gazette des hopitaux, revues et corrigées ; suivis des Études sur l'anatomie et la physiologie d'Homère / par. M. Malgaigne. Source: Wellcome Collection.

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    Pour toute la première moitié de cette vaste époque , nous n'avon» où'un seul témoignage , la Bible, recueil de plusieurs écrit» composés en différons temps et qui nous permettent de donner ainsi une suite à notre histoire ; la Bible , œuvre d'un génie plus qu'humain , le pre- mier des livres par la date , et le premier encore par la grandeur et l'autorité C'est lîi, qu'avec l'histoire primitive de tous les peuples se trouve aussi l'hUloire primitive de toutes les sciences; ceux qui l ont voulu chercher ailleurs se sont égarés du premier pas. Pour la deuxième moitié de crtle période, Homère , à sou tour, nous allumera un autre flambeau à peine inférieur au premier ; mais Homère ne s occupe que de ces nations d'une foimation en quelque sorte secondaire , placées aux contins de l'Europe et de l'Asie mineure ; tout ce qui concerne l'iievi.le et la haute Asie revient sans partage à ta Bible. D ou vous vove7 qu'il n'. ûl tenu qu'à moi d'intituler cette lellie •. llisloiredela médecine, et de la chirurgie chez les Egyptiens, les Hébreux, les Phé- niciens, le% Assyriens, les Babyloniens du vingt-unième au trente- quatrième siècle du monde ; mais le feuilleton doit être modes e Si nos recherches d'érudition semblent donc de prime abord rès fa- ciles . pui.^qu'elles sont concentrées dans cet unique volume elles of- f nt en réalité une difficulté assez grande La Bible est écrite en hé- breu , et vous verrez tout à l'heure que des données •mpo;'t«Y/P?,î fient sur l'interprétation d'une phrase, d'un mot quelquefois , ce qui nous impose la dure nécessité de recourir à l'original. Or, pour ce qui me concerne , je n'ai su l'hébreu de ma yie, et ne me sens pas même un goût bien décidé pour l'apprendre. Voici surtout ce qui m en dé- lou.Tie.ait • c'est que l'a.icien hébreu, l'hébieu de la Bible, ne nous est connu m e par ce livre et les versions de ce livre ; conséq.iemment Te là où le sens est douteux, les versions dissidentes,. est impossible d recourir à une aut.e autorité pour décider .lu sens réel ; et pour les motsZ '>ca.lent du langage usuel , pour les termes [t'a-atomie et ie iiatho «ie, par exe.nple, l'-b^curité demeure a jamais i.npenetrable. Je S parle p'al ainsi sans certaines .aisons legitums ; la Bible consi- dérée sS^sL point de vue philosophique et littéraire, a tonj-ms été une de mesTctu-^s de prédilection; je l'ai lue en latin dans la Vulgate en fraJais fplus ou moins) dans la version catholique de don Cal.net dans U S o?e^ .évérend David.Martin (d'Ut,.cht dans a ver- sion littéraire de M. de Genoude, dans la version juive de M. Cahen , je me su s s d'uL sorte d'amour pour les discussions pllolgjes et gramu at aies soulevées par ces 'rois dernie.s au eurs sur ce texte sac é souvent aussi indéchiff.ahle que les hiéroglyphes d Egypte pa - dPSMis le out j'ai eu le courage de lire et d'analyser u..-.; thèse terri- Ê en sava. te de M. Michaelis Phdoloriemata med,ca, su^e ad r;tir^;:ëje''ne;a;ai?,'ien. Voilà ce q.;i me donnera le droit de vous parler hébreu dans le cours de cette lettre. iaLrez-vous toutefois; je tâche,a. de ne P^strop abuser de me, avantages. Je pourrais bien, avec M. Cahen, vous parler du fameux lé