Pathogénie du pouls lent permanent : étude spéciale du faisceau de His : thèse présentée et publiquement soutenue à la Faculté de médecine de Montpellier le 20 mars 1908 / par Jules Guichard.

  • Guichard, Jules, 1881-
Date:
1908
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Credit: Pathogénie du pouls lent permanent : étude spéciale du faisceau de His : thèse présentée et publiquement soutenue à la Faculté de médecine de Montpellier le 20 mars 1908 / par Jules Guichard. Source: Wellcome Collection.

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    queiice. La pression sanguine qui s’élève à 200 millimètres de mercure pendant la systole, retombe à 100-120 pendant la diastole. Les artères sont épaisses et sinueuses. Le choc de la pointe ne peut être perçu ni par la vue, ni par le palper. L’aire de matité cardiaque s’étend à 5 centi- mètres à droite et à 13 centimètres environ à gauche de la ligne médiane, atteignant en haut le bord supérieur du 3® cartilage costal gauche, et en bas la 7® côte gauche. A l’auscultation, les bruits sont partout faibles. A la pointe, on perçoit un bruit systolique faible, ne se propa- geant pas dans l’aisselle ; le premier bruit n’est pas entendu et le second n’est ni accentué, ni redoublé. Le souffle et le se- cond bruit sont entendus distinctement au niveau du 4® es- pace à côté du sternum. Au foyer aortique, souffle systolfque faible sans altéra- tion du deuxième bruit. En auscultant attentivement la pointe, on entend par mo- ments, pendant la diastole ventriculaire une sorte de bouffée faible, séparée du deuxième bruit par un intervalle distinct. Au niveau des jugulaires, des ondulations se produisent avec une séquence particulière. Pendant une pulsation radiale, deux ondulations se succèdent immédiatement, mais entre ces deux ondulations couplées et la paire d’ondulations cou- plées suivante, il se produit une ondée unique. Or, la bouffée ventriculaire, qu’on n’entend que par moments, est synchro- ne à l’onde jugulaire isolée. Les tracés simultanés du pouls radial et du pouls jugu- laire, montrent que les oreillettes battent deux fois plus fré- quemment que les ventricules, chaque seconde systole auri- culaire étant seule capable de provoquer une systole ventri- culaire. Mais le tracé montre plus : il montre que l’intervalle entre la systole auriculaire et la systole ventriculaire est de