Recherches sur le chancre primitif et les accidents consécutifs, produits par la contagion de la syphilis secondaire : thèse pour le doctorat en médecine, présentée et soutenue le 30 août 1860 / par Alexandre Viennois.

  • Viennois, A. (Alexandre)
Date:
1860
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Credit: Recherches sur le chancre primitif et les accidents consécutifs, produits par la contagion de la syphilis secondaire : thèse pour le doctorat en médecine, présentée et soutenue le 30 août 1860 / par Alexandre Viennois. Source: Wellcome Collection.

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    ans, par exemple, puisse néanmoins donner un chancre induré. En effet, que faut-il pour cela ? Deux choses. 1° Une éraillure sur l’organe qui va être infecté, sa possibilité sur une peau line et lisse n’est pas contestable pendant l’acte gé- nésique. 2° Une éraillure encore plus facile du chrancre mou que porte le sujet infectant, puisque la surface de celte ulcération est molle, fongueuse, ulcérée. Une goutte de sang dans ces circonstances peut donc en sortir et suffire pour que l’inoculation naturelle ait lieu, et que partant, l’infection se produise. Si j avais le temps, j’aurais vraiment trop beau jeu à discuter la thèse de M. Fournier. Il me suffit ici de donner l’explication de son erreur, chacun la comprendra, il en fera profiter sa 2e édition. J’ai hâte d’arriver aux observations qui démontrent la transmis- sion de la syphilis par l’opération vaccinale. Je commence par les faits du professeur Gaspard Cerioli qu’on trouve pour la première fois dans le livre du professeur Barbantini, de Lucques ( Del Cor- tagio venereo) en 1821. ils ont été de nouveau publiés en 1824 dans le tome XIX des (Annali universali di medicina compilât! da Annibale Omodei, tome XIX, Milan 1824). Enfin, en 1845 (Revue médicale, tome III, p. 51 ), M. Lepileur les cite brièvement en cri- tiquant assez sévèrement M. Cerioli. Le professeur de Crémone répondit aux objections de M. Lepileur et de Cainberini, le 29 juin 1846, sous forme de lettre qu’il adressa au docteur Luigi Mazetti. Je trouve dans ce document (Délia possibilita di commanicare la sifilide col mezzo délia vaccinazione ), et dans la lettre que M. Cerioli m’a fait l’honneur de m’adresser le 2 mail 860, les renseignements les plus instructifs. 1rc OBSERVATION. En 1821, un enfant trouvé, une petite fille de trois mois, Martha, fut vaccinée, dans l’intention de faire servir son vaccin à toute une commune; un enfant de Sospiro, nommé Général, fournit pour elle I