Thèse présentée et publiquement soutenue à la Faculté de médecine de Montpellier, le 29 juin 1838 / par A.-Alphonse Hennequin.

  • Hennequin, A. Alphonse.
Date:
1838
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Credit: Thèse présentée et publiquement soutenue à la Faculté de médecine de Montpellier, le 29 juin 1838 / par A.-Alphonse Hennequin. Source: Wellcome Collection.

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    / ESSAI SER LA GALE. Les Gi^ecs désignaient la gale sous le nom de , de je frotte , et les Latins sous celui de scabies, de scabere frotter. Selon quelques auteurs, le mot français dérive de callus, cal, durillon, ou d’une prétendue ressemblance entre les vésicules psoriques et les aspérités d’une noix de galle. Mais il est plus vraisemblable que ce mot comme tant d’autres a une existence arbitraire et purement conventionnelle. Quoi qu’il en soit, on donne le nom de gale à une affection con- tagieuse et spéciale qui se manifeste à la peau , principalement entre les doigts, aux plis du bras, à la région axillaire, au-devant de la poitrine et de l’abdomen , jamais à la figure, par l’éruption d’une quantité plus ou moins considérable de petites vésicules transparentes à leur sommet, pleines d’une.matière virulente au milieu de laquelle se trouve un insecte appelé acarus ^ et par un prurit fort incommode. Considérée selon les formes différentes qu’elle peut revêtir, la gale a été divisée en gale humide, boulonnée ou bénigne, et gale sèche, psora canina^ petite gale, graticllc. Dans la première, les vésicules ont une ou deux lignes de diamètre, et laissent écouler, lorsque la cloche épidermique qui les forrne est ouverte, un liquide clair, séreux. %