Thèse présentée et publiquement soutenue à la Faculté de médecine de Montpellier, le 29 juin 1838 / par A.-Alphonse Hennequin.

  • Hennequin, A. Alphonse.
Date:
1838
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Credit: Thèse présentée et publiquement soutenue à la Faculté de médecine de Montpellier, le 29 juin 1838 / par A.-Alphonse Hennequin. Source: Wellcome Collection.

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    petit vaisseau que lorsqu’il siégera sur un gros, et selon que l’anevrysme sera fort petit ou suivant qu’il sera volumineux. Quelques anévrysmes externes deviennent fort fâcheux par leur situation et leur volume ; ainsi, ceux qui affectent la partie inférieure de la carotide, et qui se prolongent dans la poitrine , sont toujours très-graves, d’abord parce qu’on ne peut pas faire la ligature de l’artère, ensuite parce qu’ils exer- cent une compression permanente sur les organes importants situés dans la partie inférieure du cou. Il en serait de même des anévrysmes de l’artère axillaire qui se prolongeraient assez avant sous la clavicule, ou de ceux de l’iliaque externe qui seraient trop volumineux et remon- teraient très-haut ; dans ces cas le chirurgien ne pouvant* venir au secours des malades, le pronostic est toujours extrêmement fâcheux. 2® Le pronostic variera suivant les désorganisations produites par ces tumeurs: ainsi, quand les os voisins des anévrysmes auront été érodés, quand les articulations auront été usées, cariées, alors il n’y aura plus qu’une ressource, si toutefois elle est praticable, ce sera l’amputation ; cependant les os érodés, cariés même par les battements continuels <l’un anévrysme, peuvent encore se guérir, la ligature du vaisseau étant faite. 3° Le pronostic variera encore suivant l’âge des sujets malades, sui- vant différentes circonstances, par rapport à certaines cachexies : ainsi . l’on doit regarder â deux fois avant d’opérer les sujets très-avancés en âge ; l’on ne devra pas opérer un sujet qui aura en même temps un anévrysme interne et un externe, quand l’interne sera considérable. Si un individu a deux anévrysmes externes , le pronostic sera encore grave ; cependant il sera possible de les opérer les uns après les autres. Le scorbut, les maladies vénériennes invétérées contre-indiquent toute opération ; aussi leur complication devra-t-elle faire augmenter la gravité du pronostic.