Thèse pour le doctorat en médecine : présentée et soutenue le 21 novembre 1838, / par François-Léopold Amiot, de Baume-les-Dames (Doubs). I. Traiter des symptômes de l'affection typhoïde à forme adynamique. ... [etc].

  • Amiot, François-Léopold.
Date:
1838
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Credit: Thèse pour le doctorat en médecine : présentée et soutenue le 21 novembre 1838, / par François-Léopold Amiot, de Baume-les-Dames (Doubs). I. Traiter des symptômes de l'affection typhoïde à forme adynamique. ... [etc]. Source: Wellcome Collection.

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    indispensables. Bientôt le point exposé à l’action continuelle de l’air, de la lumière, des corps étrangers suspendus dans l’atmosphère, s’irrite et s’enflamme; bientôt on voit naître une ophthalmie, que l’on ne guérit qu’en réunissant, à l’aide d’une opération chirurgicale, les bords écarté# de la fente dont l’existence est la cause certaine de la maladie. Les paupières ne protègent pas seulement l’œil contre l’action conti- nuelle de la lumière ; elles mettent encore cet organe à l’abri du contact des autres corps étrangers. Qu’un objet menace d’atteindre la surface du globe oculaire, aussitôt un mouvement comme convulsif rapproche les paupières avant même que l’esprit ait été averti du danger dont était menacé l’organe de la vision. Ce mouvement automatique était nécessaire à la protection de l’œil, dont la surface aurait pu recevoir quelque atteinte grave, si, pour se produire, il eût attendu la réflexion et l’ordre de la volonté, A l’état de veille, le globe de l’œil, à chaque instant exposé au con- tact de l’air qui vaporise les fluides dont la cornée et une petite portion de la sclérotique sont enduits, ne tarderait pas à se dessécher, si les paupières n’étendaient à sa superficie différents iiquides, tels que les larmes et l’humeur de Meibomius. C’est à cette dessiccation, autant qu’à l’action prolongée de la lumière, qu’il faut rapporter les accidents qui suivent la destruction des paupières. Le mouvement de clignotement ré- sulte du rapprochement et de l’écartement des paupières, fréquent chez les uns, éloigné chez d’autres, variable chez le même individu, selon l’état de l’air, de la lumière, selon que des insectes, que des corps étrangers, voltigent en plus ou moinsgrand nombre dans l’atmos- phère, Ce clignotement est très-rapide lorsqu’un corps étranger est venu se déposer entre l’œil et la paupière: on voit cette dernière s’ouvrir à demi et se fermer avec force, et bientôt, dans la plupart des cas, le corps étranger est expulsé, et vient sortir à l’angle interne , et rendre au malade l'usage de cet organe. Ce clignotement peut être habituel chez certaines personnes; d’autres fois ce n’est qu’une succession ra- pide de frémissements ou tremblements incommodes de l’orbiculaire des paupières.