Clinique pour les maladies des yeux ses trois premières années d'existence : compte rendu suivi considérations sur l'operation de la cataracte et celle de la pupille artificielle / par Aug. Barde.

  • Barde, Auguste.
Date:
1873
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Credit: Clinique pour les maladies des yeux ses trois premières années d'existence : compte rendu suivi considérations sur l'operation de la cataracte et celle de la pupille artificielle / par Aug. Barde. Source: Wellcome Collection.

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    section), déprimant ainsi en arrière la partie inférieure de la lentille, et forçant son sommet supérieur à se présenter dans la plaie en faisant un mouvement de bascule : Une fois que le cris- tallin s'y est engagé, la partie est gagnée. Avec l'incision péri- phérique, cette méthode avait souvent des inconvénients, et l'on risquait quelquefois de rompre la zonule de Zinn et d'avoir du corps vitré ; je préférais alors, avec une curette d'argent, déprimer le bord postérieur delà plaie et la forcer ainsi à s'en- tre-bàiller pour recevoir le cristallin. La question du pansement doit maintenant nous occuper sérieusement : il ne suffit pas de dire avec Ambroise Paré : Je vous ai opéré. Dieu vous guérira. Chacun sent qu'un panse- ment approprié doit être appliqué et que le salut de l'œil peut être compromis aussi bien par trop peu de soins que par un zèle excessif. Cette phrase m'est suggérée par l'impression étrange, je dirais même choquante, que je ressentis l'a première r fois que je vis la manière dont à Londres et à Edimbourg les médecins anglais soignent leurs opérés. Tout plein encore des souvenirs de Berlin, et des soins minutieux auxquels les opérés y étaient soumis, je voyais de simples infirmières changer les pansements, ceux-ci même aussi primitifs que possible, l'opé- rateur ne revoyant ses malades presque jamais le même jour, souvent même pas le lendemain. Cependant ma surprise pre- mière ne tarda pas à faire place à une appréciation plus objec- tive des faits et j'acquis la persuasion que si les Anglais faisaient souvent trop peu, l'école de Berlin risquait quelquefois de faire trop. Je dois ici citer le docteur Warlomont (Annales d'oculistiqiie, juillet-août 1872, p. 35) qui dans une page pleine de sense'1 d'à- propos décrit mieux que je ne pourrais le faire moi-même, l'im- pression a laquelle je viens de faire allusion, ci. condamne éner- giquemenl l'examen intempestif îles yeux opérés et une curiosité