Clinique pour les maladies des yeux ses trois premières années d'existence : compte rendu suivi considérations sur l'operation de la cataracte et celle de la pupille artificielle / par Aug. Barde.

  • Barde, Auguste.
Date:
1873
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Credit: Clinique pour les maladies des yeux ses trois premières années d'existence : compte rendu suivi considérations sur l'operation de la cataracte et celle de la pupille artificielle / par Aug. Barde. Source: Wellcome Collection.

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    me soif permis de ne pas citer de noms, il me suffit d'affirmer que j'ai vu de quoi.justifier l'affirmation qui précède. Nous ne vivons plus dans le temps où nn seul médecin pouvait embras- ser le terrain immense, je dirai même gigantesque de la méde- cine; aussi Genève ne saurait rester en arrière de toutes les villes principales de la Suisse : Lausanne, Berne, Bàle, Zurich ont des établissements spéciaux, souvent même très-richement dotés: devrons-nous toujours en être réduits à être leur tribu- taire ? Espérons que non et que l'on se décidera enfin à prendre une mesure commandée par la nécessité la plus urgente, et ré- clamée par l'humanité la plus élémentaire '. En présence donc de ee dilemme, d'un côté point de service ophtalmologique a l'hôpital, de l'autre une foule de malades incapables de trouver chez eux des conditions de guérison, l'existence d'une clinique particulière était commandée. Aussi tel a été mon premier désir et mon premier soin, dès le jour où je me suis fixé à Genève. Si, limité à mes propres ressources, et, privé de toute assistance ma- térielle quelconque, je n'ai pas pu, sous le rapport de la gratuité, entrer eu concurrence avec des établissements voisins, au moins puis-je avoir la satisfaction d'avoir rendu à de nombreux indigents de véritables services et leur reconnaissance sera ma meilleure récompense. Je remercie ici mes amis, messieurs les docteurs Goudet et Odier qui ont bien voulu me prêter leur concours assidu el désintéressé el dont l'assistance pendant les opérations m'a été 1res-précieuse. i La clinique, place de la, Fusterie ir 5, au 2 étage, con- tienl cinq lits : elle est tenue par une garde-malade, M' Mon- 1 L'es lignes étaient rédigées, lorsque a paru la brochure du Dr G. Hal- tenhoft' qui nous paraît résumer parfaitement la question. •