Thèse pour le doctorat en médecine : présentée et soutenue le 25 août 1838, / par J.-F. Pereira, de Favaios (Portugal). I. Du diagnostic et du pronostic de l'endurcissement du tissu cellulaire chez les nouveau-nés. ... [etc].

  • Pereira, J.-F.
Date:
1838
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Credit: Thèse pour le doctorat en médecine : présentée et soutenue le 25 août 1838, / par J.-F. Pereira, de Favaios (Portugal). I. Du diagnostic et du pronostic de l'endurcissement du tissu cellulaire chez les nouveau-nés. ... [etc]. Source: Wellcome Collection.

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    J» . —- ô — dû passer lon|jleinns inaperçue, et n’attirer sur elle l’attention que lorsque de nombreux hôpitaux de nou.veau-nés sont venus la rendre plus fréquente, et en montrer un ^rand nombre d’exemples en même temps. Produit accidentel de la philanthropie et delà civilisation, cette lèpre moderne disparaîtra un jour devant les progrès et les perfection- nements incessants qui corrigent, modifient et transforment les re- fuges du pauvre malade et de l’enfant abandonné. Au reste, beaucoup de pays sont presque complètement exempts de celte maladie; ejle est rare en Angleterre, puisque les cas signalés pai‘ Underwood et Demnan se rapportent presque tous à l’endurcissement adipeux, maladie toute différente; elle est si rare en Allemagne que les étudiants les plus zélés des Universités de ce pays font le voyage de Paris ou de Pétersbourg pour l’observer; en effet, elle semble endémique dans ces deux capi- tales, où l’on peut l’observer à toutes les époques de l’année. La pre- mière description passable qui en a été donnée appartient à Audry, qui l’a observée à l’hôpital de Vauglrard [Mémoires de la Société royale de médecine t 1785). Auvity, qui observait à l’hospice des Enfants- Trouvés, consigna deux ans plus tard, dans le même recueil, le fruit de ses observations. Un médècin de Calais, Souvllle, a écrit à la même époque sur le même sujet, et son travail mérite d’autant mieux d’être rappelé, que ce n’est pas seulement dans un hôpital qu’il a vu l’endur- cissement des nouveau-nés, mais dans la campagne des environs de Calais, dans des villages marécageux, et au sein de familles pauvres. Doublet avait vu et reconnu la maladie dont nous parlons, à en juger par le passage suivant : « Il est, dit ce maître, une espèce particulière d’œdème pro|:)re aux enfants tout récemment nés : c’est un gonflement du tissu cellulaire, dur, sans élasticité, qui jette promptement les en- fants dans un assoupissement mortel. » Mais les sources où nous allons surtout puiser pour essayer de satisfaire à la tâche qui nous est'impo- sée, appartiennent à des auteurs contemporains, parmi lesquels nous de- vons placer en première ligne Billard etM. Valleix, qui, sous le titre de Traité des maladies des enfants, ont publié, ehacun de leur côté, des observations cliniques d’un grand’ prix, qui auront une heureuse in-