Manuel de médecine opératoire, fondée sur l'anatomie normale et l'anatomie pathologique / Par J.F. Malagaigne.

  • Malgaigne, J.-F. (Joseph-François), 1806-1865.
Date:
1834
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Credit: Manuel de médecine opératoire, fondée sur l'anatomie normale et l'anatomie pathologique / Par J.F. Malagaigne. Source: Wellcome Collection.

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    2 3 détruit les parties et moins il cause d’irritation; en sorte que le cautère à blanc l’emporte de tous points sur les autres. L’instrument suffisamment chauffe , on 1 assujetit sur le manche ; on saisit ce manche a pleine main , en 1 en- veloppant au besoin d’une compresse ; on l’applique sans délai suivant les procédés que nous allons décrire; puis on l’éteint dans l’eau froide qui en retrempe en quelque façon l’acier. On emploie le cautère actuel de trois manières. ju Cautérisation objective. On fait chauffer à blanc le cautère nummulaire et on l’expose d’abord à six pouces de distance des parties qu’on veut stimuler, en le rapprochant à mesure qu’il se refroidit. Une seule ap- plication suffit pour l’ordinaire. Cette cautérisation fait rougir et gonfler les tissus, y développe une douleur assez vive , en un mot produit une inflammation artificielle utile dans les ulcères ato- niques et certaines tumeurs scrofuleuses. On a proposé , dans le même but, de promener à dis- tance de la partie, des charbons ardents tenus avec des pinces à anneaux , ou de concentrer, à l’aide d’une ou plusieurs lentilles , les rayons solaires. Ces moyens sont à peu près oubliés. 2° Cautérisation transcurrente. Elle consiste à pro- mener sur la peau le cautère cultellaire chauffé à blanc, et à tracer ainsi avec vitesse et légèreté des raies qui n’intéressent que le corps du derme. Le nombre de ces raies varie suivant l’effet qu’on veut produire ; leur di- rection , tout aussi variable, suit en général la longueur des membres. 11 convient, pour ne pas hésiter , de tracer d’abord les lignes avec de l’encre et d’effleurer à peine la peau avec le premier cautère, afin qu’il suffise à par- courir toutes les lignes tracées. On en emploie un second nu l’on fait réchauffer le premier s’il est nécessaire ; et