Thèse pour le doctorat en médecine : présentée et soutenue le 8 juillet 1841, / par Louis-Amélie-Hartmann Bézu, de Borbonne-les-Bains (Haute-Marne), chirurgien sous-aide détaché de l'Armée d'Afrique. I. Établir le diagnostic et le traitement de la gale. ... [etc].

  • Bézu, Louis-Amélie-Hartmann.
Date:
1841
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Credit: Thèse pour le doctorat en médecine : présentée et soutenue le 8 juillet 1841, / par Louis-Amélie-Hartmann Bézu, de Borbonne-les-Bains (Haute-Marne), chirurgien sous-aide détaché de l'Armée d'Afrique. I. Établir le diagnostic et le traitement de la gale. ... [etc]. Source: Wellcome Collection.

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    parfaitement libre, traverse le tissu graisseux , puis le muscle bucci- nateur; chemine obliquement, clans l’espace de quelques lignes, entre ce muscle et la muqueuse buccale. Dans sa route, il reçoit quelque- fois un ou deux conduits , qui viennent de corps glanduleux couchés le long de son bord supérieur. Ces glandes, que Haller a nommées glandes accessoires, et qui avaient été décrites avant lui par Sanctorius, peuvent être comparées à la masse glanduleuse qui se trouve souvent séparée du pancréas, auquel néanmoins elle apporte le produit de sa sécrétion par un petit conduit qui s’enfonce dans la tête pour se réu- nir au canal de Wirsung. Cette masse glanduleuse a reçu le nom de petit pancréas. Dans la glande sous-maxillaire, le canal de Warthon est loin d’avoir la densité, l’épaisseur des canaux excréteurs de la parotide et du pan- créas. Son calibre est beaucoup plus large que celui de la parotide, un peu moins que celui du pancréas; son orifice est extrêmement étroit. D’après M. Roux [Anatomie de Bicliat), il ne serait constitué que par un prolongement de la muqueuse buccale, ce qui explique- rait facilement l’énorme distension dont il est susceptible. Le canal parotidien se distingue encore du pancréatique et du précédent par le renforcement que lui donne l’aponévrose buccinatrice, ce qui rend son épaisseur considérable (Cruveilhier, Anatomie). La glande sublin- guale diffère des précédentes par le grand nombre de ses conduits, qui ont reçu leur nom de Rivinus, anatomiste qui, le premier, les a décrits avec soin. Les nerfs du pancréas sont uniquement ganglionaires ; ceux des glandes salivaires viennent du cerveau et de la moelle allongée. On peut expliquer par là 1 influence qu’exerce sur leur sécrétion la vue ou simplement le souvenir d’aliments délicats; de plus, ces glan- des étant multiples, si 1 une d’elles est atrophiée, elle peut être remplacée par son homologue; le pancréas, de son côté-, ne saurait l’être. I-.es physiologistes et les anatomistes regardent encore comme un 1841. — EézH. 4