Thèse pour le doctorat en médecine : présentée et soutenue le 29 août 1843, / par Louis Queyrat, né à Maymanat (Creuse). Influence physiologique et pathologique de l'utérus et des ovaires sur le physique et sur le moral de la femme. ... [etc].

  • Queyrat, Louis.
Date:
1843
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Credit: Thèse pour le doctorat en médecine : présentée et soutenue le 29 août 1843, / par Louis Queyrat, né à Maymanat (Creuse). Influence physiologique et pathologique de l'utérus et des ovaires sur le physique et sur le moral de la femme. ... [etc]. Source: Wellcome Collection.

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    femme : Tutérus avait pr is un développement qui semblait être double, le col était beaucoup plus proéminent, très-palpable au fond du va- gin et ne fuyant plus sous une légère pression; son volume était normal. Ce fait et quelques nouvelles observations nous ont porté à penser que le molimen rnenslruel dépendait principalement des ovaires; que l’utérus a quelquefois besoin de subir longtemps l’influence de la force sexuelle pour s’accroître, devenir perméable, se perfectionner au point de devenir l’émonctoire cataménial; que, du défaut de déve- loppement simultané de l’utérus et des ovaires, et de l’inaptitude de l’utérus à sécréter le sang menstruel, lorsque l’évacuation en est de- venue nécessaire, peuvent résulter de graves désordres; que les emménagogues sont d’excellents moyens pour faire empirer le mal en soumettant l’utérus à une congestion douloureuse dont il ne saurait se débarrasser, vu son état passif. On voit souvent des femmes dont la menstruation a été difficile et douloureuse jusqu’à la première gros- sesse , et qui après ont été bien réglées, parce que l’ampliation qu’a subie l’utérus pendant la gestation, l’excitation et l’hypertrophie mo- mentanée dont il a été le siège ont contribué à sa perfection. La plupart des maladies de jeunes filles, telles que l’hémoptysie, l’héma- témèse, épistaxis, érysipèle, lichen, urticaire, les affections herpé- tiques occupant spécialement les seins, le pourtour de la vulve, le haut des cuisses, peuvent laisser soupçonner l’inaptitude de l’utérus à sécréter le sang menstr^uel ; car, dans quelques cas de vices de con- formation, d’absence de l’utérus, de monstruosités de cet organe, de contractions spasmodiques, de peu de perméabilité des vaisseaux ca- pillaires, d’obstacles mécaniques, on observe les mêmes phénomènes : aussi sommes-nous porté à croire que, dans le plus grand nombre des cas, les accidents moliméniques qui surviennent chez les jeunes filles bien développées et bien portantes du reste, dépendent d’une cause analogue; car nous ne concevons pas les traits caractéristiques de la puberté sans une influence puissante des ovaires, cette influence des ovaires, sans que le raoümen se porte vers l’utérus sans but pré- 1843. — Queyrat. 3