Les maladies ankylosantes de la colonne vertébrale : contribution clinique : thèse présentée et publiquement soutenue à la Faculté de médecine de Montpellier le 1er février 1908 / par Marcel Terras.

  • Terras, Marcel, 1880-
Date:
1908
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Credit: Les maladies ankylosantes de la colonne vertébrale : contribution clinique : thèse présentée et publiquement soutenue à la Faculté de médecine de Montpellier le 1er février 1908 / par Marcel Terras. Source: Wellcome Collection.

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    accompagnée de violentes douleurs. Dans l’autre un homme dont la mère était elle-même voûtée, a vu sa cyphose se pro- duire à la suite de diverses chutes et de traumatismes ayant porté sur le dos ; chez lui également cette cyphose s’est accompagnée de douleurs violentes. En 1897, Pierre Marie et Astier (1) publient une obser- vation nouvelle que nous pouvons résumer ainsi : Gir..., ébéniste, âgé de 60 ans, a joui jusqu’en 1886 d’une bonne santé ; à cette époque, est pris de douleurs généralisées à caractère de sciatique dans les. membres inférieurs. 11 com- mence à cette époque à se voûter un peu sans que cette cyphose légère dépassât celle que l’on rencontre si souvent chez les individus voûtés. Cette tendance à la cyphose cervico-dorsale supérieure est d’ailleurs héréditaire dans sa famille ; son père l’a présentée à un degré modéré, sa sœur présente également cette cyphose à un degré assez prononcé, mais nullement comparable cependant à celui qu’offre le malade. ' Gir... était donc voûté et peu ingambe lorsqu’au mois d’avril 1890, il tombe si malheureusement qu’une marmite et un petit bidon de métal se trouvent pris sous son dos. Après un moment où Gir... reste étourdi, il se rend à son atelier et peut finir sa journée. Aussitôt après il fut se coucher et là, éprouva de violentes douleurs. C’était un samedi soir, il resta couché le dimanche; le lundi, essaye sans y parvenir de faire son ménage, le mardi alla chez son patron, mais ne put tra- vailler. A partir de ce jour il ressentit au niveau du dos un poids énorme ; il éprouvait la plus grande peine à marcher, mais pouvait cependant le faire, seulement il mettait plus de deux heures à'accomplir un trajet qui autrefois lui prenait un quart d’heure. (2) P. Marie et Astier. — Presse Méd., 1897.