Les maladies ankylosantes de la colonne vertébrale : contribution clinique : thèse présentée et publiquement soutenue à la Faculté de médecine de Montpellier le 1er février 1908 / par Marcel Terras.

Terras, Marcel, 1880-

Date:: 1908

Credit: Les maladies ankylosantes de la colonne vertébrale : contribution clinique : thèse présentée et publiquement soutenue à la Faculté de médecine de Montpellier le 1er février 1908 / par Marcel Terras. Source: Wellcome Collection.

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$» \ — 58 — se manifestera cette ankylosé, seront forcément les mêmes dans les deux cas. Nous laisserons donc délibérément de côté la description détaillée des signes objectifs d’origine rachidienne, pour nous‘en tenir aux signes extra-rachidiens, qui nous permettront de diagnostiquer la lésion. Dans ce que nous appellerons forme complète du rhuma- tisme vertébral, la colonne vertébrale est prise dans toute sa hauteur. A vrai dire, cette forme est rare, il est extrêmement plus fréquent de voir le rhumatisme chronique n’atteindre nettement qu’une partie du rachis, pour donner lieu à ce que nous décrirons plus loin sous le nom de formes localisées. Cette atteinte de toute la colonne vertébrale ne se produit que dans les cas graves et invétérés, durant depuis longtemps. Les individus atteints sont généralement arrivés à la se- conde période de la vie. On en a cependant signalé des cas dans l’enfance et dans l’adolescence. Ce qui paraît dominer dans les antécédents des malades, c’est le séjour prolongé à l’humidité, surtout l’habitation dans une maison humide. Sans \ ..... nous étendre davantage sur ces conditions étiologiques, nous en viendrons à la description clinique. Dans l’immense ma- jorité des cas, le rachis ne se prend qu’en dernier lieu. Son atteinte est précédée, et souvent de longtemps, par l’atteinte des petites jointures des extrémités. La maladie gagne ainsi de proche en proche, marchant de la périphérie à la racine des membres, passant des doigts au coude et quelquefois à l’épaule. Aux membres inférieurs, même marche en commençant par les orteils. On peut donc distinguer dans l’affection deux périodes : une période d’invasion et une pé- riode d’état. Avant que soient touchées les articulations, on voit appa- raître dans les membres qui vont être atteints des sensations indéfinissables de malaise, de fourmillements, sensations$