La prétendue orchi-épididymite par effort devant la loi sur les accidents du travail : thèse présentée et publiquement soutenue devant la Faculté de médecine de Montpellier le 8 juillet 1904 / par H. Crès.

  • Crès, H., 1879-
Date:
1904
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Credit: La prétendue orchi-épididymite par effort devant la loi sur les accidents du travail : thèse présentée et publiquement soutenue devant la Faculté de médecine de Montpellier le 8 juillet 1904 / par H. Crès. Source: Wellcome Collection.

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    dans la jM’einière ; on li'auve ici celle marche classique de la tuberculose génitale fra|)pant d’abord les organes génitaux internes, prostate et vésicules séminales, puis les organes génitaux externes, épididyme et testicule. L’existence antérieure d’une blennorrhagie rend l’analogie plus frappante entre les deux malades. Mais dans notre second cas, cette uréthrite vient compliijuer le diagnostic. A quoi doit-on, en etl'et, rapporter les troubles urinaires accusés par le malade, fréquence des mictions, douleur du col vésical, avec présence d’un jet d’urine plus fin ? La blennorrbagie datant de neuf ans, il est possible qu’il y ait eu un rétrécissement large que rex[)loration plus ou moins complète a [)u laisser ignoré, mais nous serions plutôt tentés de rejeter cette hypothèse et d’admettre que, à la suite de la blennorrhagie, il s’est dévelopjié une tuberculose génito-urinaire restée latente pendant long- temps, puis dénoncée par la fréquence des mictions, l’a- mincissement du jet, la douleur du col vésical, et enfin mise à jour par l’orchi-épididymite suppurée. Ici, s’impose un rappi’ochcmonl entre la première ob- servation du chapitre 11 et celle que nous venons d’exa- minei’. Sauf la suppuration, nous retrouvons à peu près les mêmes symptômes dans les deux cas. Si l’absence d’examen anatomique est susceptible de rendre plus in- certain le diagnostic de tuberculose génitale chez le pre- mier malade, il faut remai’quer, par ailleurs, que l’ab- sence de toute blennoi’rbagie rend ce diagnostic très probable.' D’autre part, la ressemblance des deux mala- des, quant à leurs symptômes « urinaires » tranche en faveur de la tuberculose urinaire le diagnostic rendu in- certain par l’existence antérieure d’une blennorrhagie chez le second malade. Ainsi rapprochées, ces deux ob- servations s’éclairent mutuellement et leur diagnostic