Volume 1

Nouvelle doctrine chirurgicale, ou traité complet de pathologie, de thérapeutique et d'opérations chirurgicales ... / [J.B.F. Léveillé].

  • Léveillé, J. B. F. (Jean Baptiste François), 1769-1829
Date:
1812
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Credit: Nouvelle doctrine chirurgicale, ou traité complet de pathologie, de thérapeutique et d'opérations chirurgicales ... / [J.B.F. Léveillé]. Source: Wellcome Collection.

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    du m’y attacher comme à un point d’unite' et de départ j 2® que, quand il y a complication d’epanchement ou de com¬ motion , la plaie considérée en elle-même n’est rien ; que l’êpancliement ou la commotion sont tout. Dès lors je dois donc renvoyer aux doctrines particulièrement de'veloppêes, aux articles relatifs à ces alTections distinctes, c|ui sont d’une haute importance, bien supérieure à celle d’une plaie do cer¬ veau , qui n’existe pas toujours'avec elles , et qui se rencontre fréquemment sans elles. Après avoir parle de la lésion de îa moelle e'pinière , et en gene'ral de celle des nerfs et de ses effets J avant d’entrer dans aucun detail particulier, j’ai essaye de démontrer que la réunion des bouts d’un gros nerf di¬ vise n’était jamais immédiate , et que les anastomoses réta- b’ 'ssaient la sensibilité, comme celle des artères répare le défaut de circulation dans quelque point oblitéré des gros troncs. Ch.apitre V. La doctrine relative à îa tracli 'e - artère blessée a été exposée avec beaucoup de clarté' par tous les pathologistes, et, en joignant mon expérience à la leur, j’ai cru reconnaître l’inutihlé des sutures et de l’asage des sondes de gomme élastique. Quant aux plaies du pou¬ mon , j’en ai fondé le traitement sur l’exposé rigonreu> des phénomènes de la guérison spontanée, toujours avec adhésion des deux plèvres ; et sur des considérations générales , dé¬ duites des fonctions de cet organe sain et malade. Chapitre VÎ, T-es organes digestifs sont îa langue , l’œso¬ phage, l’esloniac et les inl» slins. Lien n’a éfé'négligé de tout ce Cjui appartient aux signes de leurs blessures et aux guéri¬ sons spontanées , dont le mécanisme, connu par les autop¬ sies cadavériques , repousse toute idée de suture. Les plaies de la rate, du foie et de la vésicule du bel , sont encore com¬ prises dans ce chapitre , avec tous les détails qu’elles com¬ portent. On fait remarquer eh passant , que , comme les plaies du poumon, qui ne gue'rissent jamais sans que cet or-