Un angiome simple lipomatode de l'orbite avec concrétions phlébolithques / par le Dr Van Duyse.

Date:
1884
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Credit: Un angiome simple lipomatode de l'orbite avec concrétions phlébolithques / par le Dr Van Duyse. Source: Wellcome Collection.

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    ovalaire ou polyédrique par pression réciproque, ne diffèrent pas sensiblement par les dimensions des éléments du tissu cellulo-adipeux intra-orbitaire d'un sujet de même âge. Les éléments les moins volumineux ont généralement 27 |y. ; ceux de dimension moyenne, 54 à 59 y.; les plus considérables ont de 78 à 84 f/. ; exceptionnellement ces éléments atteignent o32 dans leur plus grand diamètre. Ces chiffres expriment des moyennes. II. Les capillaires sont plus abondants et revêtent les carac- tères qu'on leur reconnaît dans la télangiectasie. Les cellules adipeuses ont une disposition lobulée moins évidente ; elles s'es- pacent. Les cellules adipeuses encore réunies par petits groupes, sont moins considérables que dans les préparations du type I. Elles ont de 32 à 54 p., et deviennent plus petites à mesure qu'elles s'isolent. Le tissu connectif à fibres ondulées parallèles et les vaisseaux tendent à remplacer ces éléments. Les vaisseaux se composent d'une couche endothéliale et d'une adventice plus ou moins hypertrophiée. Les noyaux de l'endothélium font saiUie dans la lumière vasculaire; l'adventice se compose de cellules conjonctives jeunes, arrondies, à noyau de mérrie forme dans les capillaires les moins développés; de cellules fusiformes à noyau ovalaire, en couches plus ou moins stratifiées dans les capillaires en voie d'hypertrophie. Il est parfois difficile de distinguer nette- ment la paroi adventitielle du tissu fibreux ambiant avec lequel elle tend à se confondre. Les vaisseaux atteints dans leur longueur montrent, lorsqu'ils sont visibles sur un certain trajet, des flexuo- sités marquées, et un entrecroisement, une disposition en réseau, lorsqu'ils existent en grand nombre dans un espace limité. La remarque faite par Rindfleisch que, dans la télangiectasie, il s'agit moins d'une néoformation de canaux sanguins que d'une trans- formation de leurs parois vasculaires, trouve son application ici. Il existe une véritable hypertrophie des capillaires, s'accompagnant d'un allongement des vaisseaux et d'une ampliation de leur lu- mière. Dans quelques points où ces vaisseaux se sont en grande partie vidés, la cavité vasculaire est limitée sur les coupes trans- versales par un contour festonné (paroi collabée). Remarquons aussi que les parois les plus épaisses s'observent sur les vaisseaux les moins dilatés. Les capillaires atteignent des dimensions moyennes de 20 à 54 p., l'ampliation pouvant aller jusqu'à C^oS, o™io. Ce sont déjà des dilatations caverneuses ; on n'ob-