Observations importantes sur le manuel des accouchemens. Premiere [-seconde] partie, : ou l'on trouve tout ce qui est necessaire pour les opérations qui les concernent, ... / traduite du Latin de M. Henry de Deventer, ... & augmentée de reflexions sur les points les plus interressans, par Jacques-Jean Bruhier d'Ablaincourt.

  • Deventer, Hendrik van, 1651-1724.
Date:
M. DCC. XXXIII. [1733]
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Credit: Observations importantes sur le manuel des accouchemens. Premiere [-seconde] partie, : ou l'on trouve tout ce qui est necessaire pour les opérations qui les concernent, ... / traduite du Latin de M. Henry de Deventer, ... & augmentée de reflexions sur les points les plus interressans, par Jacques-Jean Bruhier d'Ablaincourt. Source: Wellcome Collection.

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    îes premières douleurs ouvriront l’Orifice de la Matrice * ôc les autres le fermeront tout d’un coup , quelque effort que faffe la femme. Dans cet état il eft impofïible de la délivrer, fi l’on n’a préalablement caln\é ces douleurs étrangères 5 ôc jène fçais pas de meilleur moyen, pour y réüfïir, que de lui faire prendre maPilule Anodine , dont je donne la defcrip- tion dans le Chapitre 26. fi l’effet n’en eft pasfuffifant,on peut réitérer fans danger la même dofe une heure après. Ces dou¬ leurs étrangères étant calmées, il ne refiera plus que les vé¬ ritables, aufquelles la femme joindra fes efforts pour faire fortir le Fétus. Ces douleurs équivoques font fi nuifibles, ôc fi cuifantes, que les véritables , quelles quelles foient, font moins fenfibles, que les moindres des autres. Quelque éloigné que je fois de donner aux Sages-Fem¬ mes un Traité des Medicamens, dont je penfe qu’il faut laif- fer l’adminiflration aux Medecins,ôc aux Accoucheurs , j’ai crû ne pouvoir me difpenfer de donner la Compofition de cet excellent Remede,fur tout en faveur des Sages-Femmes qui font mandées à la Campagne, où elles ne font point à portée d’avoir un Médecin toutes les fois quille faudrait, C’efl pourquoi elles doivent toûjours avoir ces Pilules prê¬ tes, ôc les emporter avec elles, pour s’en fervir dans le cas de neceffité. Je dis dans le cas de neceffité : car ce ferait une folie de vouloir s’en fervir pour appaifer les véritables douleurs? elles n’en doivent faire ufage,que pour calmer les douleurs équivoques,dont nous venons de parler. REFLEXIO N, TOUS ceux qui ont traité méthodiquement la Chirurgie des Accouchemens, ont parlé des lignes qui les précè¬ dent, ôc qui les accompagnent. Le premier qui fe prefente eft les douleurs. Mais comme il y en a de fauffes,ôc de véri¬ tables, il eft très-important de les bien diftinguer > car il faut aider les dernieres, ôc calmer les autres. En effet en les irri¬ tant , ou par le moyen des remedes, ou par les mouvemens qu’on oblige la femme de fe donner, on peut mettre en tra-