Essai sur la péritonite puerpérale aiguë : thèse présentée et publiquement soutenue à la Faculté de médecine de Montpellier, le 23 décembre 1837 / par Philippe-Charles-Paulin Mercadier.

  • Mercadier, Philippe Charles Paulin.
Date:
1837
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Credit: Essai sur la péritonite puerpérale aiguë : thèse présentée et publiquement soutenue à la Faculté de médecine de Montpellier, le 23 décembre 1837 / par Philippe-Charles-Paulin Mercadier. Source: Wellcome Collection.

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    ou moins intense dans la région utérine, et parfois dans un autre point de raLdomen,avec petitesse du pouls et sécheresse de la peau , etc. SYMPTOMES. Alors une ficvre quelquefois très violente se déclare ; la figure se colore plus ou moins3 les lochies se suppriment ou deviennent beaucoup moins abondantes 3 le ventre se météorise 3 ce phénomène manque quelquefois ; il y a de la soif , de la sécheresse et de la ehaleur à la bouche3 de la céphalalgie 3 la langue se charge d’un enduit blan- châtre plus ou moins épais. En admettant que la douleur soit d’abord partie de la région hypo- gastrique, comme on le remarque le plus ordinairement, elle se pro- page avec une rapidité variable^ tantôt dans Tune ou l’autre des ré- gions iliaques seulement, tantôt à presque toute l’étendue du péritoine, et souvent enfin jusque sur le diaphragme , l’estomac et les intestins. Mais cet état arrive rarement avant que la maladie ne soit portée à son plus haut degré. C’est alors, en effet, que se manifeste quel- quefois un hoquet extrêmement douloureux 3 que la respiration de- vient courte, gênée , suspirieiise et très difficile 3 que des nausées et des vomissemens tourmentent la malade , en même temps que son ventre se ballonne et acquiert quelquefois un volume considérable. A ce degré les douleurs sont le plus souvent insupportables 3 le plus léger attouchement arrache des larmes et des cris à la malade, qui même ne peut endurer le poids des couvertures, qui ne peut exécuter aucun mouvement sans augmenter ses souffrances au point de redouter la syncope 3 le décubitus sur le dos est le seul possible , les angoisses deviennent inexprimables 3 la fréquence, la dureté, la petitesse du pouls, la pâleur de la face, la sécherese de la peau, l’excavation des yeux, quelquefois le délire, viennent mettre le comble à celte scène de douleurs. Fréquemment les évacuations alvines ont été suspendiiés jusquc-lâ3 néanmoins il n est pas rare de voir survenir une diarrhée parfois très