Saint Geneviève as a shepherdess, seated under a tree, reading a book with sheep at her side; three angels in the sky. Engraving by J.J. Balechou after C. Vanloo.

  • Vanloo, Carle, 1705-1765.
Date:
[1762]
Reference:
574587i
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Publication/Creation

[Avignon] : [Chez l'auteur], [1762]

Physical description

1 print : engraving ; image 46.7 x 34.2 cm

Lettering

Sainte Genevieve patrone de Paris ; Dedié au Roy par son très humble très obéissant et très fidelle serviteur et sujet Balechou; Tiré de la galerie de Mr de Siffredy Mornas à Avignon. C. Vanlo eques. pinxit. ; J. Balechou arelats. sculpsit.

Edition

[Roux's state III of 3].

References note

Marcel Roux, Inventaire du fonds français, graveurs du dix-huitième siècle, Bibliothèque nationale, Cabinet des estampes, Paris 1931, pp. 431-432, no. 57

Notes

"Sainte Genevieve — Patrone de Paris". Sujet "Dedié au Roy ...". La sainte est assise, de profil à dr., au pied d'un arbre, et lit dans un livre de prières, en gardant ses moutons; trois chérubins voltigent au-dessus d'elle. Outre le titre et la dédicace, on lit sur la tablette (grise), centrée d'un écusson aux armes royales, en haut : "C. Vanloo Eques pinxit — J Balechou Arelats sculpsit"; en bas, à g. : "Tiré de la Galerie de Mr de Siffredy Mornas a Avgnon". Sous le tr. c. : à dr. : "Chez l'auteur au bout de la rue portail mayanen, A Avignon." — H. 0m521 x L. 0m347. État avant toute lettre, 2 épr., l'une avec des essais de burin dans les marges …. État avec la tablette blanche, la lettre comme à l'état décrit, moins l'adresse ibid. …. L'état décrit, avec la tablette grise et l'adresse …. Belleudy, no. 40. Portalis et Beraldi, no. 4. … Cette estampe fut gravée en 1758-1759. Baléchou ayant exprimé le désir de la dédier au roi, il en résulta une correspondance, qui nous fournit quelques renseignements essentiels. C'est par l'intermédiaire du duc de Chaulnes que le graveur transmit son désir au Directeur général des Bâtiments, le marquis de Marigny, qui sollicita et obtint du roi la faveur demandée. Avant même d'avoir l'assurance que sa demande serait agréée, le graveur, dans une lettre datée d'Avignon le 14 février 1759, fit savoir à Marigny "que l'estampe de Sainte Geneviève... d'après M. Vanloo est prette ; je n'attends que vos ordres ... pour avoir l'honneur de vous l'adresser." Il proposait d'y mettre l'inscription suivante : Sancta Genoveja Parisiorum patrona dilecta. Ludovico X Vo dilectissimo. Marigny répondit : "Au lieu du latin que vous vous proposiés de mettre au bas de votre estampe, vous ferés ainsy que les graveurs auxquels le Roy a accordé le même honneur" et il lui indiqua l'inscription française, qui figure au bas de l'estampe (lettre du 29 mars). Avant de tirer définitivement, Baléchou, pris d'un dernier scrupule, voulut avoir l'avis de Carle Vanloo "... il m'a semblé, écrit-il de nouveau à Marigny (11 mai 1759), que je ne devois pas manquer de defferer aux avis d'un si célèbre artiste pour un ouvrage traduit d'après le sien... J'ose, Monseigneur, vous suplier de me continuer vos bontés en me faisant sçavoir si je puis après la corection de M. Vanlo en continuer l'impression et tout de suite j'auroy l'honneur de vous en faire parvenir un nombre d'épreuves." Vanloo et Cochin, également sollicité, donnèrent leur approbation et Marigny en informa le graveur (7 juin) : "... ils sont en état l'un et l'autre de juger sainement de votre ouvrage et leur avis joint à votre goût doit vous permettre le plus heureux succès de votre estampe...". Dans la suite, la planche subit quelques petits malheurs. Certain passage d'une lettre adressée par notre graveur à son confrère Wille le 10 octobre 1762 nous le fait savoir: "A l'égard de la sainte [Geneviève], écrit-il, je la regarde sans ressource, du moins je n'ai pas encore cherché le moyen de redresser le cuivre qui, se trouvant mince, par une chûte sur l'angle du gril de fer qui sert à tamponner, se bossella tellement, qu'il me faudrait bien du soin pour gagner les défauts : joint à l'écorchure qui s'y fit en voulant la retenir lors de sa chûte, il se trouve bien maltraité. Ma philosophie, accoutumée à des événements désagréables, ne s'en alarme plus et va d'ailleurs son train." L'original de Vanloo avait été peint en 1740 pour M. de Mornas à Avignon (cf. l'Eloge de Carle Vanloo [par Fontaine Malherbe], Paris, 1767, in-12, réimprimé dans la Revue universelle des Arts, XII, p. 97)."-- Roux, loc. cit.

Reference

Wellcome Collection 574587i

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